Delgado Jones, Arnaud Le Gouëfflec, John Trap, Centredumonde, Kim Giani, Jorge Bernstein et Yan Kouton! Ciel! Vania de Bie-Vernet, tenant compte d’une de mes remarques de scribe invétéré, convoque pour son best Of de titres retravaillés pléthore de gaillards indé! Ca donne vingt morceaux, ça se trimballe comme d’hab’ allègrement entre les genres. Electronica, synth-machin truc, afro façon VDBV cohabitent, pour le début on se cogne un MEGACORP MELANCHOLIA (EDIT VERSION) FEAT. DELGADO JONES électro enragée (dans le chant « de réponse ») autant que céleste, au rythme accélérant. Allez savoir pourquoi, on sait déjà que le bazar nous chopera. TIME TO SAY GOODNIGHT (THIRD VERSION) ne chante pas, lui, ah si enfin occasionnellement, mais offre une averse électro aux humeurs variables. Pif paf plouf, le rendu saisit! LE PUPILLOMETRE (RESEQUENCED VERSION), reséquencé (bien vu Will…), danse une samba funky aux frétillements fous. Sacré Vania, jamais fixé! NEGLIGIBLE DANCE POSITION (EDIT VERSION) FEAT. CENTREDUMONDE, en Franssé (respectons notre époque…), poppy, fulgure joliment. Electro, délirant, titubant, il s’impose tout comme RHYTHM EM UP (RESEQUENCED VERSION), qui semble venir des îles. THE VORTEX ZONE (A CIRCULAR MOVE VERSION) suit, j’arrive peu à le définir mais disons qu’il balourde une sorte de cold synth aux motifs malins et voix « robotes ». Ca fait son effet. SOKOTO (EDIT VERSION) FEAT. JOHN TRAP également, sans oseille mais avec réalisme. Trop bon. T’avais qu’à bosser, après tout! FRONTERA (EMBELLISHED VERSION fait à son tour le taf, souple, alerte, vivement spatial.
Dans la capsule Vania on voyage grave, ON BOARD PROPULSION (EDIT VERSION) prend des airs post-punk triturés aux nappes-bordel. Soniquement c’est le grenier, le régal, sans aucune galéjade. Save Point donne le tournis, breake sans prévenir qui que ce soit. CONTREDANSE (SMALL EDIT VERSION) FEAT. ARNAUD LE GOUËFFLEC, entre vocaux poétiques d’antan et trame légère, le crédite. UN PEU PLUS AU SUD (SPEED UP VERSION), dub et autres, pareil Mireille! Il se cuivre je crois, dans le free. BUILD POINT (SMALL EDIT VERSION), lui, marie cold et pulsions à la Talking Heads. Savoureux, même que les cuivres refoutent le dawa. ECLAIREUR (REWORKED VERSION) FEAT. KIM, avec le père Giani, se place entre chants derechef perchés et flux syncopés. Perfect. BURST CITY (SECOND VERSION) flotte au vent, ISOMETRIC DANCE (RESEQUENCED VERSION) louvoie et provient de loin, géographiquement parlant. Le festin est de choix. MASS PATTERN (SECOND VERSION) le séquence dans la boucle nuageuse.
Vers la fin mais pas tout à fait ENCAPSULATED (EDIT VERSION) FEAT. JORGE BERNSTEIN, torpille saccadée du plus bel effet, en remet une cuillerée. Vania de Bie-Vernet ne fait rien comme attendu, il parle de compil’ mais se fout bien de nous tant le machin est personnalisé. Il sort chez Super Apes, il est pas cher et mérite ton flouze. TUSSALE BY NIGHT (RESEQUENCED VERSION) l’emmène haut, pas loin du kraut. FLASHBULB MEMORY (RESEQUENCED VERSION) l’africanise, ondule, puis DIMINISHING RETURN (EDIT VERSION) FEAT. YAN KOUTON hache un canevas psyché enfumé, conclusif donc, à l’issue d’un Save Point à parcourir en long, en large et en travers.