51ème album pour le touche à tout Kim, et pas des moindres puisque ce Grössë Ämbïäncë explore la sphère drone-métal la plus noire pour bruiter tous azimuts, dans l’élan de réveil calme qui éructe sur un dépôt de plomb noise-drone strident. L’ambiance est plantée, on va boire la tasse. ok mais où est le café ?, plus rythmé, ne se définit pas plus. A la longue ça éprouve, autant que ça intrigue, et ce n’est que le début! donc si je pense pas au café personne n’en prend au codec, trainée drone aux grondements impitoyables, fait dans le radical. Lou Reed, avec son Metal Machine Music, n’a qu’à bien se tenir. nonobstant cette cafetière marche très mal réitère un boucan-vacarme à peine variable, de tous les diables. j’ai envie d’accuser le filtre mais après je peux me tromper, dans la minute qui suit, l’imite sur un temps plus étiré encore. Je n’en puis plus, ou alors le calcaire c’est possible aussi dérègle la machine à son tour. Il n’est que chaos, à l’image de l’ensemble.
Kim pousse l’errance, ou sinon j’ai de la chicorée qui est pas si mal mais le résultat est le même. Voilà ce qui arrive, quand on n’a plus son breuvage. T’inquiètes Kimmy, dans l’social c’est la même et sans féca ça frise la grève! Bref, oui alors non car la boite est vide. C’est la dèche, presque douze minutes de boue sonore Kimienne. et puis sinon tant pis, trame semblable et zéro répit. on verra ça demain, le second volet s’ « affine » si je puis dire et Grössë Ämbïäncë se termine là, pour ma part je n’y reviendrai pas ou alors juste pour faire beugler le porcinet d’au dessus, lui préférant entre autres l’effort commun avec Quentin Rollet.