DJ, producteurs au sein de Paradoxe Club, To Van Kao et Le Dom lancent leur projet perso, à deux donc. Celui-ci a pour nom Otto Diva, il saque une new-wave teintée de techno à laquelle on ne dira pas non. En trois titres, de chant féminin mutin, la paire est à son affaire. Quench, éponyme, virevolte en filant. Sons 80’s, rythme entrainant, gimmicks trépidants. Bordurage cold. Ca plaira, après Bumper les deux acolytes ne ratent pas la marche. Le refrain, simple, accentue l’accroche. Touch me, d’électro agitée, nébuleuse aussi, suit vaillamment. Déluge de sons, nappes d’entre les cieux. Club, poppy dans ses mélodies, Otto Diva convainc.
En troisième et dernière place Jill Valentine, sur cadence sèche et notes grésillantes, jette un froid presque sensuel. Là encore, le rendu est sous garantie. Il opère, ici, par syncopes. Quench, aussi bref qu’accompli, ne fait pas un pli. Dans la nuit, il séduit. Le jour itou, cependant, il n’en dit pas moins. Otto Diva démarre brillamment, on lui souhaite une suite de même teneur sans douter un seul instant de ses aptitudes à s’inscrire dans la durée.