Quel animal que ce Richard WALTERS, comme seul la soi-disant perfide Albion sait nous en délivrer.
Si
Avec ce premier album, Richard WALTERS frappe fort, des mélodies à couper le souffle, une voix pure et de bonnes chansons bien ciselées. Parfois ça paraît une évidence, mais il faut quand même le dire, il est multi instrumentiste et a tout composé et joué sur cet album, ça pourrait rappeler un garçon mal dessiné également d’outre manche.
Dès les premières notes, on se laisse emporter par ses mélodies pop, que ce soit accompagné à la guitare ou au piano, les arrangements sont subtils et font tout pour mettre un bel écrin autour de la voix, voix qui nous touche, l’émotion est palpable. La simplicité des arrangements n’en font pas des arrangements simplistes, le tout est de bien être inspiré, et il l’est, avec sur certaines chansons, seulement une guitare, des nappes vocales, un tambourin, un mélodica et le tour est joué, bien sûr la production est à la hauteur comme savent le faire nos amis britanniques.
Un sentiment de mélancolie vous envahit dans cet univers éthéré, onirique, la voix, toujours la voix est très en avant, elle nous raconte l’air de rien, sous couvert de jolies mélodies des histoires poignantes, d’amour qui s’en va et qui revient, trois petits tours et puis… de maltraitance enfantine, de fille qui n’est pas avec le bon garçon, alors qu’avec lui ce serait mieux….
Bien entendu, je ne peux pas terminer cette chronique, sans dire que cet album peut vous tirer des larmes salvatrices, et que s’il fallait faire un remake de « Garden state » (ce qui serait tout de même assez difficile, allez trouver un aussi beau sourire que celui de Natalie PORTMAN), ce serait Richard WALTERS qui pourrait bien en assurer la bande originale, au milieu de the SHINS, Nick Drake ou ColdPlay.
Richard WALTERS – « The Animal » (2009)
Brittle bones – Weather song – All at sea – Crawl up to my room – We have your head – The animal – Red Brick – American stitches – True love will find you in the end – Spirit of the stairway
Fab’
BO de cette chronique :
« There she goes » – The LA’s
« Live the dream » – CAST
« Don’t look back in anger » – OASIS
« High and dry » -RADIOHEAD
« The time of times » -Badly drawn boy