La première option est d’emblée honorée avec The loving cup, où la voix de la Dame charme sans rémission sur lit de rythmes electro, donc, changeants mais alertes, et de gimmicks sonores décisifs. Puis Starshipper, tranquille, impose une atmosphère prenante bien que peinant à réellement décoller…ce qui finit par se produire sur sa dernière minute et ce, pour notre plus grand plaisir.
On préfère donc Christine dans ses instants les plus exaltés et Wandering lovers va ensuite nous offrir de belles voix et une ambiance gentiment obscure parfaitement construite, avant une belle reprise de…William Sheller (Photos souvenirs), toutefois trop sage au regard de ce que la demoiselle sait et peut faire.
Dommage, donc, que Christine and the Queens s’en tienne la plupart du temps à des trames sages bien que mouvementées, ce défaut étant cependant comblé par la qualité globale de ses compositions et de ses canevas electro, souvent sobres et ingénieux.