Vocalement, la voix du leader évoque celle de l’Iguane et après une présentation brève mais amusante et révélatrice signée Sébastien Doubinsky en guise de premier titre, la quinzaine de morceaux mérite largement qu’on s’y attarde, entre les guitares triturées de Acid orchid (feat Celina Ozymandias), taillé dans un rock à la Thee Hypnotics, et un second volet jamais essoufflé. L’amorce tenant en un I love you but I hate you déjà de haute volée, animé par des petits motifs synthétiques alliés au flux d’un rock tubesque et plein d’allant.
Une pincée de passéisme bien relifté épice Buzz Human, Stoogien sur Took it to me pads et qui impose, ensuite, un tempo Crampsien sur le non-moins concluant Hear my plea que des breaks mélodiques enjolivent. On fait ici dans le rock de caractère, varié et bien tenu, et la science de la composition du groupe engendre l’instant d’après Satisfy the man, aux motifs guitaristiques imparables, que des choeurs et un chant affolé valorisent tout autant.
On le comprendra aisément, chaque plage se veut marquante et aucun fléchissement n’est ensuite à relever; un léger Creepy, aux « houhou » charmeurs, relance la machine avec efficacité, puis on a droit à un essai complètement « flingueur » avec The rither. Ouvert, Powersolo maitrise le jargon rock et mêle ensuite frénésie et cadence plombée sur Teach you fun, avant une fin considérable. Celle-ci présente par exemple un vivace et ludique Got no fear, pour faire court, et prend fin sur le surf d’I miss you, excellente conclusion d’un Buzz Human qui gratifie Atomic ChildKim Kix et et porte en lui ces airs de reviens-y auxquels on succombera de façon récurrente.