Dès lors que l’on se penche sur la « santé » de la scène rock d’un ville française en particulier, on cite, en toute logique, les groupes « connus » ou « dans l’air du temps », au risque de négliger certaines formations soit plus récentes, moins expérimentées, ou oeuvrant dans un créneau trop « restreint » pour attirer l’attention à la fois du public et des programmateurs.
C’est ce qui m’amène à vous parler aujourd’hui de Feathers, quatuor amienois injustement méconnu, dont le EP décrit en ces lignes mérite bien plus qu’une écoute distraite et démontre un potentiel similaire à celui des groupes originaires de cette même ville et ayant eu la chance de percer depuis leurs débuts.
Ce groupe impose un univers entre mélodies pop soignées et élans métal bien dosés, et allie les deux avec une certaine maitrise, ce que viennent prouver les cinq titres présents sur ce EP . Et si la formule peut paraitre « classique » ou éprouvée, le résultat est probant et à l’écoute, on se rend compte que Feathers, en dépit de cela, ne peut être rattaché à une catégorie particulière et encore moins « catalogué » ou affilié à un style précis. Ce qui constitue déjà un gage de qualité et la garantie d’une identité sinon affirmée, au moins en train de se créer.
En outre, les quatre membres de Feathers sont des personnes passionnées (il est à noter que tous se consacrent désormais uniquement au groupe, ce en quoi on ne peut que les approuver) et éminemment sympathiques
Il y a enfin au sein de Feathers, et c’est l’objectif ce cet article, que de les mettre en exergue, des capacités musicales, d’écriture et de composition, loin d’être négligeables. Entre la voix de Loane, déjà très assurée, bien équilibrée entre une forme de sensualité qui ne peut laisser l’auditeur indifférent et un côté nettement plus vindicatif, la rythmique sans failles, souple et carrée, assurée par Darvel et Benj, et les guitares à la puissance jouissive, mais sachant se faire aussi accrocheuses dans un registre plus tempéré, de Chris, Feathers trouve un juste dosage, et de cela naissent des titres dont aucun, sur les cinq présents, ne présente la moindre faiblesse.
Ca débute avec « Advice to world« , entrainant au possible et doté de ces guitares décrites plus haut, entre riffs imparables et élans plus mélodiques tout aussi concluants. Outre cela, le chant de Loane et ces rythmes bien positionnés entre un côté massif et des embardées plus vivaces séduisent eux aussi sans rémission et font de ce morceau introductif la meilleure des présentations possibles pour qui souhaiterait cerner à la fois le petit monde de Feathers et la méthode appliquée pour bâtir leurs excellents morceaux.
« Puzzle« , à l’intro oscillant entre grattes massives puis plus modérées et ambiance feutrée (chant magnifique), hausse ensuite le tempo et trouve sa place avec une grande facilité entre puissance débridée, vitesse bienvenue, et breaks bien amenés. Ce titre vient donc accroître l’intérêt suscité par les Feathers et quand débute « Day Of June » , l’habileté qu’ont les amienois à développer des ambiances personnelles et singulières ne fait plus guère de doute.
Délicat dans un premier temps, ce morceau livre ensuite un climat plus tendu, mais jamais au détriments de ces mélodies vocales enjôleuses, bien épaulées par la rythmique et les guitares. C’est l’occasion de souligner et mettre en avant la justesse et la qualité de ces associations entre mélodies prenantes et puissance retenue, ou plus débridées, qui font la force et l’un des atouts des quatre musiciens.
Le court et efficace « Play dead« , introduit par ce « Let’s go! » signé Loane que j’avoue beugler avec un plaisir non dissimiuél dès lors que le morceau débute, illustre bien cela et cette fois, c’est l’option « puissance non retenue » qui prévaut. Outre le chant, Chris balance des riffs mémorables et la paire Benj/Darvel se met, avec une maturité assez détonnante, à l’unisson de cet ensemble fringuant.
On a à peine le temps de se remettre, et de se réjouir, de ces morceaux captivants, que se profile « Rhapsody« , sur lequel les guitares donnent le ton général: puissant certes, doté d’un allant enthousiasmant et communicatif, et mélodiquement très au point. On pense alors à un style initié par Feeder ou encore Skunk Anansie, entre power-pop et vélléités métal jamais excessives, souvent bien dosées. Et on se laisse convaincre par ce dernier titre qui, sur sa fin, rompt brusquement avec la puissance et l’allant affichés pour se terminer de façon plus posée. A l’image de ce à quoi Feathers parvient tout au long de ce EP qui donne envie d’en entendre plus: conjuguer prétentions pop et penchants plus métalliques avec panache et pour un résultat brillant.
A cela viennent se greffer des structures à la Muse, audacieuses sans jamais lasser ou s’avérer démonstratives, qui laissent augurer d’un avenir réjouissant.
A suivre de près donc, tant sur scène que sur le plan discographique, en ne doutant pas un seul instant que si l’occasion lui en est offerte, Feathers creusera le sillon de ce rock racé et percera à juste titre pour, au final, trouver une place de choix, et nullement usurpée, au sein de la scène hexagonale.
C’est ce qui m’amène à vous parler aujourd’hui de Feathers, quatuor amienois injustement méconnu, dont le EP décrit en ces lignes mérite bien plus qu’une écoute distraite et démontre un potentiel similaire à celui des groupes originaires de cette même ville et ayant eu la chance de percer depuis leurs débuts.
Ce groupe impose un univers entre mélodies pop soignées et élans métal bien dosés, et allie les deux avec une certaine maitrise, ce que viennent prouver les cinq titres présents sur ce EP . Et si la formule peut paraitre « classique » ou éprouvée, le résultat est probant et à l’écoute, on se rend compte que Feathers, en dépit de cela, ne peut être rattaché à une catégorie particulière et encore moins « catalogué » ou affilié à un style précis. Ce qui constitue déjà un gage de qualité et la garantie d’une identité sinon affirmée, au moins en train de se créer.
En outre, les quatre membres de Feathers sont des personnes passionnées (il est à noter que tous se consacrent désormais uniquement au groupe, ce en quoi on ne peut que les approuver) et éminemment sympathiques
Il y a enfin au sein de Feathers, et c’est l’objectif ce cet article, que de les mettre en exergue, des capacités musicales, d’écriture et de composition, loin d’être négligeables. Entre la voix de Loane, déjà très assurée, bien équilibrée entre une forme de sensualité qui ne peut laisser l’auditeur indifférent et un côté nettement plus vindicatif, la rythmique sans failles, souple et carrée, assurée par Darvel et Benj, et les guitares à la puissance jouissive, mais sachant se faire aussi accrocheuses dans un registre plus tempéré, de Chris, Feathers trouve un juste dosage, et de cela naissent des titres dont aucun, sur les cinq présents, ne présente la moindre faiblesse.
Ca débute avec « Advice to world« , entrainant au possible et doté de ces guitares décrites plus haut, entre riffs imparables et élans plus mélodiques tout aussi concluants. Outre cela, le chant de Loane et ces rythmes bien positionnés entre un côté massif et des embardées plus vivaces séduisent eux aussi sans rémission et font de ce morceau introductif la meilleure des présentations possibles pour qui souhaiterait cerner à la fois le petit monde de Feathers et la méthode appliquée pour bâtir leurs excellents morceaux.
« Puzzle« , à l’intro oscillant entre grattes massives puis plus modérées et ambiance feutrée (chant magnifique), hausse ensuite le tempo et trouve sa place avec une grande facilité entre puissance débridée, vitesse bienvenue, et breaks bien amenés. Ce titre vient donc accroître l’intérêt suscité par les Feathers et quand débute « Day Of June » , l’habileté qu’ont les amienois à développer des ambiances personnelles et singulières ne fait plus guère de doute.
Délicat dans un premier temps, ce morceau livre ensuite un climat plus tendu, mais jamais au détriments de ces mélodies vocales enjôleuses, bien épaulées par la rythmique et les guitares. C’est l’occasion de souligner et mettre en avant la justesse et la qualité de ces associations entre mélodies prenantes et puissance retenue, ou plus débridées, qui font la force et l’un des atouts des quatre musiciens.
Le court et efficace « Play dead« , introduit par ce « Let’s go! » signé Loane que j’avoue beugler avec un plaisir non dissimiuél dès lors que le morceau débute, illustre bien cela et cette fois, c’est l’option « puissance non retenue » qui prévaut. Outre le chant, Chris balance des riffs mémorables et la paire Benj/Darvel se met, avec une maturité assez détonnante, à l’unisson de cet ensemble fringuant.
On a à peine le temps de se remettre, et de se réjouir, de ces morceaux captivants, que se profile « Rhapsody« , sur lequel les guitares donnent le ton général: puissant certes, doté d’un allant enthousiasmant et communicatif, et mélodiquement très au point. On pense alors à un style initié par Feeder ou encore Skunk Anansie, entre power-pop et vélléités métal jamais excessives, souvent bien dosées. Et on se laisse convaincre par ce dernier titre qui, sur sa fin, rompt brusquement avec la puissance et l’allant affichés pour se terminer de façon plus posée. A l’image de ce à quoi Feathers parvient tout au long de ce EP qui donne envie d’en entendre plus: conjuguer prétentions pop et penchants plus métalliques avec panache et pour un résultat brillant.
A cela viennent se greffer des structures à la Muse, audacieuses sans jamais lasser ou s’avérer démonstratives, qui laissent augurer d’un avenir réjouissant.
A suivre de près donc, tant sur scène que sur le plan discographique, en ne doutant pas un seul instant que si l’occasion lui en est offerte, Feathers creusera le sillon de ce rock racé et percera à juste titre pour, au final, trouver une place de choix, et nullement usurpée, au sein de la scène hexagonale.