Pour faire suite à un premier longue durée qui avait déjà fait son effet, les rochellais d’Asyl sortent ce « Brûle, brûle, brûle… » lui aussi consistant, doté de douze titres qui rehaussent et revigorent le rock « en » français.
Dès « Côté sombre« , l’allant du groupe, son rock alerte et ses paroles dont le côté presque naïf et pourtant littérairement intéressant, séduisent sans rémission, comme sur « Sous la pluie » qui confirme l’attrait de ce début d’album tout en narrant avec réalisme et ironie les déboires d’un amour cru d’un côté et non-cru de l’autre. Puis « Les dieux sont des rois » affiche le côté direct de la formation, bienvenu et permettant à Asyl de trouver un équilibre affirmé entre élans mélodiques et parties plus appuyées, plus rageuses.
Surprise, on a même droit à la superbe contribution de Daniel Darc sur ce « Ne plus y penser » magnifique, doux-amer, ou à des rythmes électro discrets et bien sentis sur « La triste histoire de Bugs Bunny« . Asyl étoffe donc son propos par ce biais, en collaborant avec un artiste aussi crédible ici qu’en solo, ou en parsemant son disque de petits détails à la fois décisifs et loin d’être envahissants. Le rythme souvent relevé (« Tout pour moi (Rien de moi)« ) contribue au pouvoir de séduction de ce disque..brûlant et très en verve, qui reste en verve jusqu’à son terme et offre également des moments de bonheur pop-rock purs et communicatifs de par leur allégresse et leur vélleités mélodiques (« J’étais perdu« , « On se connait« ).
Le mélange des sentiments, l’opposition des mots (maux) et des ambiances, voilà l’un des atouts du groupe; en atteste « Brûle, brûle, brûle… » et « Comme un glaçon » que leurs titres, donc, opposent et qui, à l’intérieur d’eux-mêmes, juxtaposent et font se heurter le chaud et le froid jusqu’à obtenir un compromis parfait et former un ensemble cohérent.
Ce disque parcourt donc, tout en restant dans une ligne de conduite clairement rock, un panel large et bien maitrisé, passant par le saccadé sur l’excellent « Côté sombre » inaugural pour prendre fin sur ce « Comme un glaçon » ouvertement mélodique en passant par une cohorte de morceaux sans faiblesses et indissociables les uns des autres.
Très jolie confirmation, donc, du talent de cette formation dont l’absence de chant en Anglais, réputé pour être la langue du rock, ne suffit pas, loin s’en faut, à altérer la qualité.
Excellent album.
Dès « Côté sombre« , l’allant du groupe, son rock alerte et ses paroles dont le côté presque naïf et pourtant littérairement intéressant, séduisent sans rémission, comme sur « Sous la pluie » qui confirme l’attrait de ce début d’album tout en narrant avec réalisme et ironie les déboires d’un amour cru d’un côté et non-cru de l’autre. Puis « Les dieux sont des rois » affiche le côté direct de la formation, bienvenu et permettant à Asyl de trouver un équilibre affirmé entre élans mélodiques et parties plus appuyées, plus rageuses.
Surprise, on a même droit à la superbe contribution de Daniel Darc sur ce « Ne plus y penser » magnifique, doux-amer, ou à des rythmes électro discrets et bien sentis sur « La triste histoire de Bugs Bunny« . Asyl étoffe donc son propos par ce biais, en collaborant avec un artiste aussi crédible ici qu’en solo, ou en parsemant son disque de petits détails à la fois décisifs et loin d’être envahissants. Le rythme souvent relevé (« Tout pour moi (Rien de moi)« ) contribue au pouvoir de séduction de ce disque..brûlant et très en verve, qui reste en verve jusqu’à son terme et offre également des moments de bonheur pop-rock purs et communicatifs de par leur allégresse et leur vélleités mélodiques (« J’étais perdu« , « On se connait« ).
Le mélange des sentiments, l’opposition des mots (maux) et des ambiances, voilà l’un des atouts du groupe; en atteste « Brûle, brûle, brûle… » et « Comme un glaçon » que leurs titres, donc, opposent et qui, à l’intérieur d’eux-mêmes, juxtaposent et font se heurter le chaud et le froid jusqu’à obtenir un compromis parfait et former un ensemble cohérent.
Ce disque parcourt donc, tout en restant dans une ligne de conduite clairement rock, un panel large et bien maitrisé, passant par le saccadé sur l’excellent « Côté sombre » inaugural pour prendre fin sur ce « Comme un glaçon » ouvertement mélodique en passant par une cohorte de morceaux sans faiblesses et indissociables les uns des autres.
Très jolie confirmation, donc, du talent de cette formation dont l’absence de chant en Anglais, réputé pour être la langue du rock, ne suffit pas, loin s’en faut, à altérer la qualité.
Excellent album.