Trio issu de…Guingamp, THE CRAFTMEN CLUB fait honneur, avec cet album pétillant, à, une ville dont on ne connaissait jusqu’alors qu’une équipe de foot d’ailleurs actuellement sur le déclin. Sur ce disque, les Bretons livrent un rock direct et inspiré, qui doit autant à 16 HORSEPOWER qu’à JON SPENCER ou encore NOIR DESIR pour certaines plages, notamment « Gary blood » qui use d’un chant en français auquel l’instrumentation remontée du groupe permet de bien passer. On pense aussi au GUN CLUB de Jeffrey Lee Pierce (« Goodbye mother« ,entre autres pépites présentes sur l’objet décrit ici) et sur ce disque, les CRAFTMEN CLUB réalisent un amalgame parfait de ces influences.
Pas une faute de gout, pas une erreur ne vient perturber la bonne marche des guingampais et dès l’intro de « To the surface« , les instruments au taquet et la voix endiablée, simultanément sauvage et sensuelle, alliés à une rythmique qui tourne à plein régime, enchantent et font taper du pied de façon incoercible. Chaque morceau est un tube en puissance et l’allant de ces onze titres, leur côté rageur et sans concessions, varié aussi (on touche parfois, même, au folklore comme sur « Desert land« ), ayant pour base un rock multiforme et sans cesse vigoureux, fait de ce « Thirty six minutes » un must français de cette année 2009.
Les trois compères n’en sont d’ailleurs pas à leur premier essai; on sait qu’ils ont collaboré, pour les besoins d’un de leurs disques précédents, avec des BIKINI MACHINE, et la qualité de leur collaborations semble déteindre de façon plus que positive sur le contenu de leur productions. On ne sait d’ailleurs par quel bout appréhender cet album et si mes préférés sont « I can’t get around » et « Sexodrome« , j’avoue qu’à chaque écoute, je pars du tout début pour arriver sans omettre la moindre seconde à cette fin presque psyché constituée par « Death song« . En passant, entre autres, par un « Back in town » sur lequel l’ombre de Bertrand CANTAT plane de façon récurrente, ou un « When I try » percutant, superbe exercice de rock’n’roll débridé et enflammé, exemplaire.
Exemplaire et savoureux, comme ce disque d’un groupe que j’ai connu par le bais d’un blog auquel je contribue et qui, depuis, fait partie intégrante de mon quotidien.
Pas une faute de gout, pas une erreur ne vient perturber la bonne marche des guingampais et dès l’intro de « To the surface« , les instruments au taquet et la voix endiablée, simultanément sauvage et sensuelle, alliés à une rythmique qui tourne à plein régime, enchantent et font taper du pied de façon incoercible. Chaque morceau est un tube en puissance et l’allant de ces onze titres, leur côté rageur et sans concessions, varié aussi (on touche parfois, même, au folklore comme sur « Desert land« ), ayant pour base un rock multiforme et sans cesse vigoureux, fait de ce « Thirty six minutes » un must français de cette année 2009.
Les trois compères n’en sont d’ailleurs pas à leur premier essai; on sait qu’ils ont collaboré, pour les besoins d’un de leurs disques précédents, avec des BIKINI MACHINE, et la qualité de leur collaborations semble déteindre de façon plus que positive sur le contenu de leur productions. On ne sait d’ailleurs par quel bout appréhender cet album et si mes préférés sont « I can’t get around » et « Sexodrome« , j’avoue qu’à chaque écoute, je pars du tout début pour arriver sans omettre la moindre seconde à cette fin presque psyché constituée par « Death song« . En passant, entre autres, par un « Back in town » sur lequel l’ombre de Bertrand CANTAT plane de façon récurrente, ou un « When I try » percutant, superbe exercice de rock’n’roll débridé et enflammé, exemplaire.
Exemplaire et savoureux, comme ce disque d’un groupe que j’ai connu par le bais d’un blog auquel je contribue et qui, depuis, fait partie intégrante de mon quotidien.