Le label The Social Registry nous a déja mis l’excellent et intriguant album de GANG GANG DANCE entre les fouilles, voilà qu’il nous régale à nouveau avec ce disque tout aussi surprenant signé PSYCHIC ILLS.
Si GANG GANG DANCE usait d’une électro multiforme, PSYCHIC ILLS use lui d’une sorte de shoegaze psyché rappelant, entre autres et de loin, MY BLOODY VALENTINE. On croirait en effet entendre, en certaines occasions, un Loveless poussé à l’extrême, aux vocaux plus noyés encore, cet album n’étant pas loin, de ce fait, de produire le même effet extatique et merveilleusement « anesthésiant ».
C’est pourtant une trame tribale et dépaysante à la LIARS qui ouvre le bal sur « East« , destructuré, dissonnant, et qui traduit bien les errements productifs du groupe à l’occasion des huit titres titres formant cet opus. No-wave, évocateur des premiers SONIC YOUTH sans pour autant leur en être redevable, voilà ce qu’est, entre autres, cet album. Ces divagations s’accompagnent d’échappées rythmiques plus vives, de vocaux plus en relief comme sur « Electric life« , second morceau, et seconde réussite de « Dins« . Et l’instant d’après, « Untitled » donne dans le bruitisme pur et dur, laissant ensuite « January rain » renouer avec un climat plus « normal », shoegaze, doté de guitares de folie, qui réussissent la performance de séduire tout en jouant le même motif à l’envie. On se trouve à la croisée du groupe de Kevin Shields et des nouveaux groupes noisy comme A PLACE TO BURY STRANGERS, ou encore BLACK ACID, avec une légère pointe poppy, discrète, façon DANDY WARHOLS.
« Inaguration » respecte cette quasi-alternance entre bruitisme sonique comme on le rêve et plages plus classiques (bien que je doute que ce terme puisse réellement s’appliquer au contenu de ce disque et à la production de ces Malades Mentaux dont la folie génère de bien belles choses), « I knew my name » faisant donc ensuite dans le rythmiquement, et instrumentalement, moins bruyant mais tout aussi noisy. Là encore, la même enveloppe sonore se répète régulièrement et passionne, une voix apparaissant ensuite, noyée dans un déluge de percussions. Enfin, « Witchcraft breaker« …bruitiste, doté de percussions là encore dominantes et de sonorités spatiales, puis « Another day another night », mid-tempo magnifique, rêveur et enlevé, tout en retenue et s’achevant dans un fracas sonore et des effets captivants, finissent sur une note aussi accomplie, aussi bancale et accomplie dans son esprit barré que les titres précédents.
Les amateurs de shoegaze, de psychédélisme et de rock instinctif et déconstruit (j’en suis, vous l’aurez compris) trouveront largement leur compte dans ce disque. Les autres..eh bien les autres, je ne saurai que trop leur conseiller de pousser leur écoute, de tenter de s’adapter et de se familiariser avec ce groupe et ce qu’il donne à écouter. Le jeu en vaut largement la chandelle…
Si GANG GANG DANCE usait d’une électro multiforme, PSYCHIC ILLS use lui d’une sorte de shoegaze psyché rappelant, entre autres et de loin, MY BLOODY VALENTINE. On croirait en effet entendre, en certaines occasions, un Loveless poussé à l’extrême, aux vocaux plus noyés encore, cet album n’étant pas loin, de ce fait, de produire le même effet extatique et merveilleusement « anesthésiant ».
C’est pourtant une trame tribale et dépaysante à la LIARS qui ouvre le bal sur « East« , destructuré, dissonnant, et qui traduit bien les errements productifs du groupe à l’occasion des huit titres titres formant cet opus. No-wave, évocateur des premiers SONIC YOUTH sans pour autant leur en être redevable, voilà ce qu’est, entre autres, cet album. Ces divagations s’accompagnent d’échappées rythmiques plus vives, de vocaux plus en relief comme sur « Electric life« , second morceau, et seconde réussite de « Dins« . Et l’instant d’après, « Untitled » donne dans le bruitisme pur et dur, laissant ensuite « January rain » renouer avec un climat plus « normal », shoegaze, doté de guitares de folie, qui réussissent la performance de séduire tout en jouant le même motif à l’envie. On se trouve à la croisée du groupe de Kevin Shields et des nouveaux groupes noisy comme A PLACE TO BURY STRANGERS, ou encore BLACK ACID, avec une légère pointe poppy, discrète, façon DANDY WARHOLS.
« Inaguration » respecte cette quasi-alternance entre bruitisme sonique comme on le rêve et plages plus classiques (bien que je doute que ce terme puisse réellement s’appliquer au contenu de ce disque et à la production de ces Malades Mentaux dont la folie génère de bien belles choses), « I knew my name » faisant donc ensuite dans le rythmiquement, et instrumentalement, moins bruyant mais tout aussi noisy. Là encore, la même enveloppe sonore se répète régulièrement et passionne, une voix apparaissant ensuite, noyée dans un déluge de percussions. Enfin, « Witchcraft breaker« …bruitiste, doté de percussions là encore dominantes et de sonorités spatiales, puis « Another day another night », mid-tempo magnifique, rêveur et enlevé, tout en retenue et s’achevant dans un fracas sonore et des effets captivants, finissent sur une note aussi accomplie, aussi bancale et accomplie dans son esprit barré que les titres précédents.
Les amateurs de shoegaze, de psychédélisme et de rock instinctif et déconstruit (j’en suis, vous l’aurez compris) trouveront largement leur compte dans ce disque. Les autres..eh bien les autres, je ne saurai que trop leur conseiller de pousser leur écoute, de tenter de s’adapter et de se familiariser avec ce groupe et ce qu’il donne à écouter. Le jeu en vaut largement la chandelle…