Nous étions déja nombreaux à nous enthousiasmer sur un « Nervemind the living dead« , sorti en 2006, qui mariait à merveille le « rock » et le mélodique, en évoquant au passage plusieurs références de choix (Pixies, entre autres « gros noms », sans oublier leur passion pour Sonic Youth et l’album Goo,
ce en quoi je les rejoins complètement) tout en gardant le souci de
construire, avec succès pour le coup, un univers détaché de ses
influences et des goûts des musiciens du groupe. Avec en chef de file
un « Toy boy » de folie, animé par un riff efficace, cet album s’est avéré être l’une des révélations françaises d’alors.
Toute révélation appelant confirmation, ce « Shoegazing kids »
tombe donc à point nommé pour entériner, ou infirmer, l’élan de
sympathie généré par le disque précédent, et un succès somme toute
largement mérité.
D’une part et pour répondre à cette interrogation, il est à noter que le groupe de José Reis Fontao s’attache les services de Nick Sansano, déja connu pour ses travaux avec Sonic Youth ou, à une échelle plus « locale », Welcome to Julian et son superbe « Surfing on a t-bone ».
Ensuite,
il y a ce titre qui évoque autant un style dont on ne vante plus les
mérites et la qualité qu’il génère, tant elles s’imposent comme une
évidence, que le désabus frappant certaines personnes qui se mettent
alors, le regard sombre, à « regarder leur chaussures » de façon
intempestive (même si dans le cas de ce disque, les Stuck
ont de toute évidence fait le choix du terme « shoegazing » pour évoquer
la période adolescente et le vécu qui y est lié). La pochette de ce
nouvel album illustrant d’ailleurs cela à merveille.
Muni de ces atouts, STUCK IN THE SOUND
frappe donc à nouveau dans le mille d’un point de vue musical, passant
donc avec succès, et un panache certain, l’épreuve de la confirmation
d’un disque antérieur de valeur.
Entre plans new-wave/cold-wave réminiscents du THE CURE première période ou plus noisy (magnifiques « Zapruder » et « Ouais« ,
single obsédant et d’une certaine force, représentatif de l’habileté
qu’a le groupe à faire cohabiter mélodies et puissance de feu
bienvenue, en ouverture) et titres gorgés de guitares loquaces, qui
parviennent à donner à la légèreté vocale (« légèreté » étant ici
un terme synonyme d’excellence) impulsée par José Reis un
allant et une énergie formidables (« Utah » et un « Shoot shoot » qui, c’est déja acquis, restera dans les têtes un long moment), STUCK IN THE SOUND fait mouche d’emblée.
De surcroît, la variété des rythmes (« Teen pale« ) ou le côté cristallin des guitares (« Playback A.L.« ),
de même que cette voix accrocheuse rendent le…rendu plus intéressant
encore, alors que nous n’en sommes encore qu’à la moitié de l’album.
Que dire alors de cette seconde moitié qui débute par un « Beautiful losers » mordant, qui tout comme les autres titres ne met jamais les mélodies en berne, puis un « What?! » court et lui aussi tranchant, qui évoque les…Pixies par son côté fonceur et noisy, pour enchainer avec un « Waterfalls » taillé dans une étoffe similaire, qui nous régale de ses mélodies emportées par un allant rythmique bienvenu?
Que dire si ce n’est qu’après cela, « Erase » et son rock carré, aux accélérations réjouissantes, puis un « Gore machine »
furieux et vindicatif, et enfin « I love you dark », superbement poppy,
bien posé entre élans pop et bifurcations plus noisy, achèvent avec
bonheur un album dont on reparlera très vite et qui tournera en boucle
sur de nombreuses platines, à commencer par la mienne à laquelle
j’impose déja, ayant reçu ce disque aujourd’hui même, un régime strict
et sans contestation possible.
Excellentissime.
ce en quoi je les rejoins complètement) tout en gardant le souci de
construire, avec succès pour le coup, un univers détaché de ses
influences et des goûts des musiciens du groupe. Avec en chef de file
un « Toy boy » de folie, animé par un riff efficace, cet album s’est avéré être l’une des révélations françaises d’alors.
Toute révélation appelant confirmation, ce « Shoegazing kids »
tombe donc à point nommé pour entériner, ou infirmer, l’élan de
sympathie généré par le disque précédent, et un succès somme toute
largement mérité.
D’une part et pour répondre à cette interrogation, il est à noter que le groupe de José Reis Fontao s’attache les services de Nick Sansano, déja connu pour ses travaux avec Sonic Youth ou, à une échelle plus « locale », Welcome to Julian et son superbe « Surfing on a t-bone ».
Ensuite,
il y a ce titre qui évoque autant un style dont on ne vante plus les
mérites et la qualité qu’il génère, tant elles s’imposent comme une
évidence, que le désabus frappant certaines personnes qui se mettent
alors, le regard sombre, à « regarder leur chaussures » de façon
intempestive (même si dans le cas de ce disque, les Stuck
ont de toute évidence fait le choix du terme « shoegazing » pour évoquer
la période adolescente et le vécu qui y est lié). La pochette de ce
nouvel album illustrant d’ailleurs cela à merveille.
Muni de ces atouts, STUCK IN THE SOUND
frappe donc à nouveau dans le mille d’un point de vue musical, passant
donc avec succès, et un panache certain, l’épreuve de la confirmation
d’un disque antérieur de valeur.
Entre plans new-wave/cold-wave réminiscents du THE CURE première période ou plus noisy (magnifiques « Zapruder » et « Ouais« ,
single obsédant et d’une certaine force, représentatif de l’habileté
qu’a le groupe à faire cohabiter mélodies et puissance de feu
bienvenue, en ouverture) et titres gorgés de guitares loquaces, qui
parviennent à donner à la légèreté vocale (« légèreté » étant ici
un terme synonyme d’excellence) impulsée par José Reis un
allant et une énergie formidables (« Utah » et un « Shoot shoot » qui, c’est déja acquis, restera dans les têtes un long moment), STUCK IN THE SOUND fait mouche d’emblée.
De surcroît, la variété des rythmes (« Teen pale« ) ou le côté cristallin des guitares (« Playback A.L.« ),
de même que cette voix accrocheuse rendent le…rendu plus intéressant
encore, alors que nous n’en sommes encore qu’à la moitié de l’album.
Que dire alors de cette seconde moitié qui débute par un « Beautiful losers » mordant, qui tout comme les autres titres ne met jamais les mélodies en berne, puis un « What?! » court et lui aussi tranchant, qui évoque les…Pixies par son côté fonceur et noisy, pour enchainer avec un « Waterfalls » taillé dans une étoffe similaire, qui nous régale de ses mélodies emportées par un allant rythmique bienvenu?
Que dire si ce n’est qu’après cela, « Erase » et son rock carré, aux accélérations réjouissantes, puis un « Gore machine »
furieux et vindicatif, et enfin « I love you dark », superbement poppy,
bien posé entre élans pop et bifurcations plus noisy, achèvent avec
bonheur un album dont on reparlera très vite et qui tournera en boucle
sur de nombreuses platines, à commencer par la mienne à laquelle
j’impose déja, ayant reçu ce disque aujourd’hui même, un régime strict
et sans contestation possible.
Excellentissime.