Si on aime, je parle ici pour moi mais aussi pour une large frange du
public initié, le rock destructuré et insoumis, il est aussi bienvenu,
et bougrement jouissif, de profiter de ces disques immédiats, simples
dans leur approche, dont les auteurs, ayant trouvé une formule efficace
et accrocheuse, usent de celle-ci pour nous gratifier d’albums ne
contenant que des tubes ou presque.
C’est le cas des RAMONES
et de ce premier album légendaire, qui confirme la régle selon laquelle
le premier opus sorti détermine la valeur et la fiabilité d’un groupe.
Truffé de morceaux qu’il n’est plus utile de présenter (allez, pour faire court et rapide, « Blitzkrieg bop » et « Beat on the brat« ),
uniforme mais diablement séduisant, basé sur des mélodies soignées et
expédiées à toute vitesse, des riffs tranchants et sans fioritures, ce
disque est l’exemple même de la possibilité de composer d’excellents
albums avec de bonnes idées, un sens du tube inné et une énergie qui
contamine irrémédiablement l’auditeur.
Il serait d’ailleurs assez édifiant, à mon sens, de « calculer » le
nombre de groupes s’étant formés après écoute de ce monument punk-rock,
augmenté ici de quelques versions démos qui ajoutent à, l’intérêt qu’il
suscite, et remastérisé, ce qui bien sur optimise sa qualité sonore.
Quant à sa qualité musicale, elle n’est plus à prouver et plutôt que de
parler d’un tel disque, le mieux à faire est encore de l’écouter sans
relâche.
Après cela, on comprendra pourquoi les groupes qui reproduisent sans cesse la même formule (Motorhead et, dans un autre registre, AC/DC) arrivent malgré cela à captiver et à convaincre en donnant l’impression de se répéter.
Et on se replongera dans l’écoute de ce disque comme on s’y est plongé
pour la première fois en 1976, avec le même plaisir et la même
jubilation.
public initié, le rock destructuré et insoumis, il est aussi bienvenu,
et bougrement jouissif, de profiter de ces disques immédiats, simples
dans leur approche, dont les auteurs, ayant trouvé une formule efficace
et accrocheuse, usent de celle-ci pour nous gratifier d’albums ne
contenant que des tubes ou presque.
C’est le cas des RAMONES
et de ce premier album légendaire, qui confirme la régle selon laquelle
le premier opus sorti détermine la valeur et la fiabilité d’un groupe.
Truffé de morceaux qu’il n’est plus utile de présenter (allez, pour faire court et rapide, « Blitzkrieg bop » et « Beat on the brat« ),
uniforme mais diablement séduisant, basé sur des mélodies soignées et
expédiées à toute vitesse, des riffs tranchants et sans fioritures, ce
disque est l’exemple même de la possibilité de composer d’excellents
albums avec de bonnes idées, un sens du tube inné et une énergie qui
contamine irrémédiablement l’auditeur.
Il serait d’ailleurs assez édifiant, à mon sens, de « calculer » le
nombre de groupes s’étant formés après écoute de ce monument punk-rock,
augmenté ici de quelques versions démos qui ajoutent à, l’intérêt qu’il
suscite, et remastérisé, ce qui bien sur optimise sa qualité sonore.
Quant à sa qualité musicale, elle n’est plus à prouver et plutôt que de
parler d’un tel disque, le mieux à faire est encore de l’écouter sans
relâche.
Après cela, on comprendra pourquoi les groupes qui reproduisent sans cesse la même formule (Motorhead et, dans un autre registre, AC/DC) arrivent malgré cela à captiver et à convaincre en donnant l’impression de se répéter.
Et on se replongera dans l’écoute de ce disque comme on s’y est plongé
pour la première fois en 1976, avec le même plaisir et la même
jubilation.