Nouvel opus en poche, à sortir le 28 février plus précisément chez Floral Records (France) & Luik Music (Belgique), Endless Dive répond aux questions de Will Dum (photos du duo: Adelaïde Lannoije)…
1. Endless Dive existe depuis 2015 si je ne m’abuse, comment s’est-il formé ?
Pierre : A la base, 3 des musiciens du line-up original d’Endless Dive jouaient déjà dans un groupe de hardcore à l’époque. Ils voulaient faire un nouveau groupe, et moi, je connaissais l’un d’entre eux, qui m’a proposé d’essayer de faire un nouveau projet avec eux. Humainement, ça a vite accroché, et c’est certainement ça qui nous a poussés à continuer.
2. Quel bilan tirez-vous de ces 10 premières années d’existence ?
Je pense qu’on est globalement heureux de tout ce qui s’est passé. Avant Endless Dive, on avait joué dans quelques groupes, mais sans plus. Avec Endless, on a fait des choses qu’on n’aurait jamais imaginé faire comme partir en tournée à l’étranger, jouer dans des endroits où on rêvait de se produire (Le Botanique, le Festival de Dour, etc…), ou même jouer avec des artistes qu’on kiffe.
3. A l’écoute de vos sorties me vient le sentiment que le post-rock, mouvance majoritaire chez vous, n’est en fait que prétexte à louvoyer entre les genres et les climats, à « quêter la nouveauté ». Qu’en pensez-vous ?
Avec le nouvel album, je pense que oui, on peut dire qu’on a cherché à faire quelque chose de nouveau et de frais. Mais je ne pense pas que c’était le cas pour les sorties précédentes. Bien sûr, en tant qu’artiste, je pense qu’on a souvent envie de se démarquer, mais je trouve personnellement que les anciens albums sont bien ancrés dans les codes du post-rock (ce qui n’est pas forcément péjoratif
à mon sens).
4. Souvenances, la toute dernière d’entre elles, sort/est sortie fin février. Quel est votre ressenti maintenant que la galette est « sortie du four » ?
Forcément, on est super excités. Aussi curieux de la réception de l’album, étant donné que c’est différent de tout ce qu’on a fait avant.
5. J’aime beaucoup son visuel, est-ce une ode à l’enfance voire à VOTRE enfance ?
Oui, il s’agit d’une photo de Nathan (batterie) lorsqu’il était petit ! On a récupéré le plus de photos d’enfance possible, et après pas mal de discussions, on s’est décidé à utiliser celle-ci. On trouvait qu’elle avait quelque chose de puissant.
6. Qu’abordez-vous en termes de thématiques, dans quelle mesure le « tout-instrumental » relate t-il vos sentiments et ce que vous cherchez à exprimer ?
Avant « Souvenances », on ne cherchait pas de thématique. Notre crédo, c’était que l’auditeur.trice puisse s’imaginer sa propre histoire. Pour ce nouvel album, on voulait un peu casser ça, et c’est pour ça qu’on est partis sur cette thématique de l’enfance. L’idée est venue en tombant sur de vieux souvenirs de notre jeunes années (VHS, photos, cassettes audio…), et en revoyant tout ça, ça rappelle plein de choses. L’insouciance, l’innocence, un peu de folie et aussi une certaine légèreté dans notre cas. C’est un peu tout ce mood là qu’on a voulu transmettre via notre album.
7. Vous venez de Belgique, que pensez-vous de la scène de ce pays ?
Il y a une scène qui est très large et très éclectique, je pense que c’est un des forces de la scène belge. Que ce soit en rap, avec des rappeurs qui ont tout cassé ces 10 dernières années, en jazz/ électronique où il y a un gros mouvement qui s’est créé ces dernières années, en pop ou encore en musique électronique…
Pochette « Souvenances »