Ayé c’est Cellule de Crise. Tu m’étonnes, y’a jamais eu d’quoi pouffer non plus. Bon, on entend une électro dark, d’où émerge une voix féminine et ça vaut largement le coup (Forêt). Avant, histoire d’ouvrir dignement, Murmure aura lancé une chape brumeuse, psyché, drone et fantomatique. Sans chant. C’est rien, t’façon Au soleil on ne voit rien et pour le coup c’est une valse chantée barge et spatiale qui s’offre à nos émoustillées écoutilles. Merci d’exister. Des sons presque indus surgissent, le chant reste gracieux et les nappes électro insistent, vacillantes. Excellent. Main dans la main, de surcroît, tournoie vocalement et entête de ses motifs. Le texte dévie, le rendu n’en est que meilleur encore. Cellule de Crise on sait pas qui c’est, mais on l’écoute jusqu’à son terme. Volcano obscurcit l’azur, là encore les mots font irruption et les chapes opèrent.
C’est d’la bonne, assurément. Phantasien se phase et avance par saccades de rythmes un brin flemmardes. Instru, il prend de légers virages. Tendresse lui fait suite, d’ombre et d’électro en syncopes que les vocaux encore soulignent. Je suis preneur. Les boucles hypnotisent. Méchante fille s’appuie, cadencé, à danser. Ici aussi ça grince, les chœurs embellissant le tout. On aime. Quand la nuit tombe sur tes reins, ah ben on s’amuse bien…ou plus. Petite rengaine céleste et puis Adieu, donc. Faut pas déconner, dix morceaux c’est bien et la lente élévation du terme, traversée par ce chant en relief, boucle un disque qu’on aura tôt fait d’user de par nos nombreuses auditions. Cœur sur toi et Merci d’exister.