Je viens de les voir chez l’ami Arnaud, à Blonde Platine. DJ set, listening party du nouvel opus et Louis Aguilar au chant sur une belle enfilade de morceaux nouveaux. Moment accompli. Je l’ai shooté, j’ai pu y croiser Adam le Mutant, Ronan « Edgär » Mézière et un gaillard rencontré au gig d’Akira & le Sabbath à Beauvais, quelques mois en arrière. Que du bon, échanges porteurs. Du groove électro-pop, millésimé, enfanté avec le concours de Yuksek. La complicité, entre Louis et Cyril, évidente. Les sourires, les danses du père Aguilar. Les bières tirées, de choix. De la vie, un bar plein sans que les gens le soient si ce n’est de vécu. Dans mon autoradio, en m’y rendant la B.O. de Vernon Subutex. Indé, toujours. Encore. A côté du bar les vinyles, de la paire lilloise, voisinant avec ceux de La Malle à Disques. Bien beaux. Weekend Affair j’ai trouvaillé avec l’excellent Welcome to your fate chez Platinum Records, de l’amie Fabienne. Listené, maintes et maintes fois, dans ma voiture grise. Electro-pop certes, mais avec des bordurages cold. Bon à bloc.
Weekend Affair@Blonde Platine
Aujourd’hui le propos s’est poppisé, mais pas trop, sans perdre une once de qualité. Vol intérieur en atteste, il s’amorce dans Les Nuages et quelque part il y demeure, perché dans ses rêves. En Français dans le texte, Promenons-nous-y donc et la balade vaut largement le détour, il sert un deuxième morceau aux rimes justes et au ton vocal saisissant. Ca se danse easy, les synthés virevoltent et le rythme t’entraine (jusqu’au bout de l’album), bien que délié. Si tu m’adores, ça sera d’ailleurs le cas, se fera aimer. L’Amour est de mise, déchu ou accompli. A tomber dans les pommes. Mais comme un homme. L’autre, quatrième jet fatal. Ton appel, charmant, tout aussi bien paré. Toi et ton allure, bien loin d’en manquer. Vol intérieur a du chien, bafré de chansons reste-en-crâne. Peut-être en est, légèrement 80’s de par ses synthés en phases attirantes.
Comme tout le monde, post-séparation, complète l’opus sans l’écorner, loin s’en faut. Qu’il est bon, dépaysant, ondulant, fait de même. J’aime. Ca passe crème. Ces gars-là sont bons, tiens donc, et maîtrisent incontestablement leur art. Cerise sur le gâteau, la cover de Dominique A. Le sublime Le courage des oiseaux, à l’électro-pop façon Louis–Cyril. Seconde cerise, l’extended de Promenons-nous qui en étend les effets. Cold, underground ou presque, il clôt l’histoire dans la perfection. Vol intérieur ne se survole pas, on y fait escale et celle-ci ne manquera assurément pas de ravir son écoutant.