D’un côté notre Forest Pooky Arrageois je crois, natif des USA. Avec lui Cooper, bataves aguerris. Du coup, de la power-pop punky de derrière les fagots, troussée comme on kiffe. Pricks in Disguise qui pulse, ses mélodies prises dans le jus rock vitaminé. Dive, au taquet, power-pop magistrale. What you gonna do ? interroge le troisième titre. Ecouter la galette, pardi! Le morceau dépote, mélodique et cadencé. They’re taking over fait de même, dynamique, et on commence à capter qu’en l’occurrence tout ne sera qu’excellence. Discussing the Matter, sur riffs insistants, en apporte l’incoercible preuve. L’alliance des deux entités est entièrement validée, It’s time et sa galopade à la Burning Heads y tire une flèche directe.
Quelques pas -de pogo- plus loin Love living in misery, mélodieux mais acéré, et dans ses pas On Patrol, rapide comme l’éclair et il en lance d’ailleurs, s’inscrivent dans la qualitative lignée de l’opus. L’efficience est de mise, Howling with the wolves s’en tient lui aussi à une durée limitée pour résultat millésimé. The Cooper and Forest Pooky Experience régale, ses quelques chœurs rajoutent là leur allant. Don’t burn our memories ne plie pas, urgent. Enfin Turn the wheel, effort saturé digne d’un Vanilla Blue, boucle le lacet (des Vans) et dans le même temps, entérine un projet commun que dès ce jour, il importe d’aller checker sur scène…