Azelma est niçois, joue un « death métal technique » servi ici par six titres où hargne liée au genre et dextérité dans le jeu voisinent, lancés par The Greatest Moment Of Your Life et sa vivacité beuglée. S’ensuit Prométhée, plus pesant, parpaing vociféré tout aussi efficace. Lequel, rouleau-compresseur au ralenti, écrase et éprouvera celui qui osera s’en approcher. Azelma est mordant, compact. Jeune -en termes d’existence-, il se pare là d’une série qui sur lui attirera l’attention. L’éponyme Swallowed By My Own Sins la conforte en groovant, emmenée par une batterie athlétique. Le tempo varie, rapide comme enclumé. Des guitares lyriques allègent le rendu, judicieuses. Il n’empêche qu’Azelma, pour le moins percutant, se fend de compositions qui n’entendent surtout pas compter fleurette.
Ainsi I’ll Be Dust Again, dans un esprit de fête et de communion (appréciez l’humour…), vient-il à son tour piétiner l’auditoire, à qui il laisse peu d’espoir. Dans sa mouvance Azelma, à suivre, pourrait à l’avenir sortir du lot. Perception Fatale, de ses rafales de drums, de ses trasheries éléphant également, technique mais jamais démonstratif, en apporte ou plutôt, en assène la preuve. Enfin Under The Rug, course effrénée, se hache ensuite et alterne les options, ultime raclée vocale et sonique à porter à l’actif du quatuor de gaillards aux capacités certaines.