Polonais, RZWD se plait à dévier. Avec GAPS les trois hommes, déboulonnés, servent une électro que Diesel feat. Danielius Pancerovas fait grincer, frétiller, breaker et syncoper bruitistement. La « DANCE NOISE CLUB MUSIC » du groupe le décale à n’en pas douter, LED House en renvoyant une version techno obsédante aux motifs lunaires. Là encore on coupe la dynamique, à plusieurs reprises, pour une issue prenante aux recoins triturés. Euro Track V2 [feat. K. Freeze O.], aérien puis en secousses plombées, s’inscrit dans la même qualité insoumise. Outskirt Dub…vire dub, spatial, apaisé. La palette de RZWD s’étend, concluante. On plane, pour le coup, avant de se livrer à d’autres tumultes. Hantel V3, d’ailleurs, castagne avec force noise et vrilles soniques vertigineuses.
Sur la suite Trigger Fitt V2, dub dépaysant, perché et strié lui aussi de séquences lacérées, poste un vacarme indus-noise et j’en passe à décorner un cerf. RZWD, dont l’ouvrage voit le jour chez Carton Records, truelle ensuite un Muttercoke drone aux atours presque orchestraux mais éloignés, personne n’y verra d’objection, de toute normalité. Sa fin retombe, après cette embardée arrive Footwalk qui en ruades psychiatriques sonne la fin des débats, sacrément attrayants, à s’envoyer maintes et maintes fois avant d’en faire le tour et d’en capter toute la riche matière.