Bon, c’est Ugo « promo » le fautif hein. Il m’a claqué un mail, ce dernier évoquait NÛR. Je le sais de bon goût, alors j’ai checké. Duo synthpop, NÛR unit Agathe Lefebvre (guitare, voix, synthés) et Juliette Sebesi (clarinette, synthés, MAO), qui créatives et défricheuses sortent un Levante électro-pop, électro et pop, l’inverse aussi, trip-hop et surtout personnel dans ses relents. Jazzy aussi, par la clarinette, et d’emblée séduisant parce que Les larmes d’hier, presque The Cure dans son ambiance, d’abord, vire après ça en un déroulé aérien dont le rythme s’emballe grave, et de ce fait nous emballe tout aussi grave. Avec des boucles folles, et des textes « po mal du tout ». Mais quel âne je fais, j’ai inversé la lecture et c’est présentement de Liminal, le titre de fin, que je parle. Revenons donc à l’amorce, Les larmes d’hier jazze dans un décor sombre. Beau, il lance ensuite Héritage qui lui, vaporeux sur son début, s’enhardit ensuite et fait reluire la vision des deux Dames. NÛR cimente ses porpres murs, la clarinette une fois encore ne manque pas de chien.
©Marianne Heele
Des esseintes, alerte, pop mais pas au sens strict du terme, libre plutôt, permet une suite notable. Il virevolte, nous avec. Nous voilà bien. Corps Data, lent, marie tons cold et subtilité louvoyant. Dans les « lyrics » j’ai le sentiment, parfois, d’entendre les deux filles de…argh foutue mémoire…ah ça y est, il s’agit de Mansfield.TYA ! J’ai du mal, mais Levante me fait du bien. Voici venir la fin avec Miminal, décrit plus haut, qui ne fait qu’avantager plus encore le projet NÛR et ses nombreuses idées porteuses.