Exit Von Pariahs, sans heurts. Dommage me direz-vous, ces nantais excellaient. Mais avec Swirls quatre de leurs membres, décidant de changer d’instrument, de délaisser leur zone d’aisance, prennent un nouveau départ. En trombe, celui-ci s’illustre d’un Top of the line au sommet des chaRts, enfin je l’espère, indé. Direct et remonté, Swirls affiche un rock vitaminé, post-punk, qui de suite griffonne sur un Young Blood rapide. La fougue des Von Pariahs demeure, mais le disque transcende la clique. We March envoie riffs secs, cadence cheval et sens de l’immédiateté. Samuel Sprent, Théo Radière, Hugo Allard et Guillaume Cibard tissent des morceaux qui de leurs constituantes, assurent l’accroche. Rain By Rungo le confirme, la tchatche de l’Anglais au mic se réitère. Elle parait même, ici, plus tenue qu’auparavant. Des plans mélodiques prennent place, bien postés. La vigueur toutefois commande, portant Red Kit White Cat. Sans détours inutiles Swirls, renouvelé, façonne une suite de choix.
Know It All, qu’on pressent explosif, suinte une hargne rock incoercible. Belles guitares, allant décisif, esprit incisif mènent la danse. Swirls, inspiré, Sprints sans trop mater derrière son dos. Ses mélodies prennent, Christmas Song est le cadeau de fin d’année parfait. Sick également, vivifiant. Top of the line performe, Pointless and Precious dubbe en son début. Etonnant, il trace ensuite une pop alerte. Tout ce que fait Swirls se prend, de ses notes jusqu’à ses tons et décors. Rent Free fait dans l’ardent, peaufiné et d’une subtilité sautillante. Rien à redire, quand Unavailable ferme la porte l’urgence persiste et la mélopée continue à briller. Impeccable, Top of the line assure à ses quatre concepteurs un ensemble de haute volée.
©greggbrehin