Magicien Windows est nantais, depuis 3 ans il sort et ressort du son traficoté à base de synthés, sur des mots désenchantés. Razzia de rosé à la superette -il a dû douiller-, de ses cinq titres minimaux à la tchatche soutenue, fait ses preuves et Une vie à aimer, pour l’ouvrir, débite un poème de boomer. Electro, sans chair, striée de nappes enivrantes. Et ces textes, à la vie. Je suis relou, en saccades quasi hip-hop même que les vocaux eux le sont grave, de même que les sons étoilés, rappe seul dans sa pièce et non pas entre les tours. Ca séduit direct, les sonorités tournoient (de basket) et Magicien Windows en autiste de la conception musicale se pose là sans prévenir. Je déteste la trompette, même pas jazz, même pas naze, dicte et décommunique. Ah putain la trompette, quand certains en jouent rien qu’en ouvrant leur gueule, c’est vrai qu’ y’a pas de quoi s’trifouiller!
Heureusement on a Magicien Windows, sa Razzia de rosé à la superette payée en pièces marron. Sauvez moi d’internet lui aussi se volubilise, électro vivace et spatiale. Free m’a tué clame t-il, moi aussi tiens! En plus ils mentent, tous les meilleurs et ta connection plante d’un seul coup. Bref ça se termine, à l’heure de plier bagage Je vois l’avenir dans tes bras charme et attire de par ses boucles. Entre verbe et volutes Magicien Windows, doué, à prix libre comme ça tu te ruines pas pis t’façon t’es déjà fauché, rappeur à ses heures et là aussi il le fait bien, n’usurperait en aucun cas une reconnaissance élargie.