Alice Cayrel la belle vient de Toulouse, elle a nothing to lose et se permet donc le coup gagnant avec La terrasse, new-wave électroïde aussi valable que ce que font ses camarades de la ville rose nommées Générique Mardi. C’est sous étendard AL/CE qu’elle commet son méfait, plus qu’engageant, que Folie ouvre en se faisant valoir dans le mot comme dans le(s) son(s). Syncopé, dark et aussi songeur, il rafle la mise. Il breake, puis claque derechef. Il en sort des giclées rouillées, appréciables. Tes affaires, d’après rupture, file et constate. AL/CE impose sa patte, personnelle. L’élan là aussi se coupe, repart, et on valide encore. Les synthés tissent, dépaysent. Attends, susurré, alerte et dansant, 80’s de ce jour-ci, fend la brume. Un contraste se forme, entre vocaux éthérés et cadence alerte que des abords ténébreux encadrent.
Avec La terrasse, éponyme, on est à l’abri. Des conventions. Le morceau trace, il terrasse et fracasse. Avec style. Electro, d’une dynamique post-punk, de mots d’intérêt, il persuade. La terrasse sort chez Cœur sur toi, en édition limitée et numérotée jusqu’à 20 parce que c’est pour les osés qui poussent la recherche. Indé un jour, indé toujours. L’oiseau conclut l’EP de manière spatiale mais affirmée. D’ AL/CE on aimera tout, les teintes, les atmosphères, la plume inspirée et que sais-je-encore. Cœur sur elle donc, singulière, ainsi qu’à ses cinq plages qui sans délai nous emportent dans leurs sphères captivantes et bien bâties.