Allemand, d’Hambourg plus précisément, Entropy colle shoegaze, traces indé, grunge et rock riffeur façon Helmet, un peu. Dharmakāya, sa nouvelle galette, en ralliera plus d’un et d’emblée, elle ravit au son de ce titre éponyme gorgé d’allant, que Page Hamilton n’aurait pas renié et il n’y a pas que lui. Americans Will Save You (In the End) impose le même ressenti, ensuite, sur une trame indie-pop à guitares parfaite. Alors que Don’t Deny Me, qui m’évoque Fountains Of Wayne, prolonge le bonheur sans coup férir. A l’écoute, très vite, je jubile. Les mélodies, racées, sont prises dans la vigueur. Pyrotheology, compact, saccadé, bâtit une sentier un brin heavy-pop. Dharmakāya collectionne les perles, mises une à une elles assurent un opus de grand attrait. King of Rain, entre ritournelles pop et sève rock incoercible, en reverse un godet.
A la moitié du parcours Gap-Toothed, tout aussi entrainant, plaira tout comme le reste. Papered Over Some, Helmetien, n’en fera pas moins. A ses riffs joufflus, succèdent des airs déliés. Ca fonctionne à l’immédiat. Entropy est doué, il navigue sans prendre l’eau. Olympian, alerte, lui apporte du crédit. Même constat avec Kenoma, pas loin de la fin, à l’indé bien troussé. Breaké, aussi, avec maîtrise. Pleroma, lui, réaccélère et s’habille de beaux airs. Truffé de titres élevés, Dharmakāya est au final difficilement négligeable. Pleroma fait surgir, dans mon esprit, Bob Mould et Hüsker Dü. C’est dire s’il est bon, à l’instar du terminal Well/Sad qui à l’heure de boucler la boucle, m’impose une perception similaire. Excellent, Dharmakāya n’a rien à envier aux plus grands.