Comme déjà dit ICI et dans l’éloge Plague Pits vient de Berne, Suisse donc. Nombreuses sont ses sorties, celle qui retient notre attention se nomme Bukolik et sans peiner, étend huit titres new-wave, synth-wave et je ne sais quoi d’autre, Binary Stars et ses penchants…indus en pôle position. Enfin pas que, car le groupe se plait à louvoyer. Electro, un brin EBM, cold aussi, il ratisse dans la cohérence. Chants 80’s, synthés aussi planants que virevoltants s’allient. Rien à redire. Future Pastoral, avec ses notes façon jeu vidéo, obsède par le truchement de ses boucles. A chaque titre joué, se greffent plusieurs bonnes raisons de la valider. C’est en toute logique le cas quand arrive Echoes, électro espiègle, presque hip-hop dans la cadence ou au gré de ses sonorités.
Plague Pits, c’est acquis, tient bon la barre. Blok, alerte comme guilleret, l’emporte à son tour. Bukolik ajoute une étape, franchie avec brio, au parcours des Helvètes. Lesquels, même sans chant, parviennent à leurs fins. Lorsque celui-ci revient, il (re)fait son effet. Sleep of the Just, dont les vocaux et gimmicks me font penser à Depeche Mode, assure la bonne tenue d’un ensemble qualifiable de parfait.
Plus loin A Thousand Points of Light, aérien, s’envole tranquillou. Mécano, plus cinglant, plus cinglé aussi, ravive la flamme indus et autres. Plague Pits a mes faveurs, sans conteste possible, et s’attirera les vôtres. La Péripherique, son dernier legs, l’y aidera en instaurant une trame peinarde, hypnotique et répétitive, qui peaufine la finition. Ayé j’ai fini, ça sort en cassette et c’est de toute évidence un argument de plus en faveur de l’achat.