Matt Low, il est partout enfin, chez Delano Orchestra, Elysian Fields, Garciaphone, La fille de la côte ou encore Kissinmas (sont de Clermont non? Ca me parle…via cette compil’ achetée dans ladite ville, une semaine de stage d’éduc dédiée au film social, avec au menu de très bons groupes du cru), et c’est déjà beaucoup. Il est pote avec Peter Deimel, qui a fignolé le son d’Une vie cool. Yann Clavaizolle (JL Murat, H Burns), James Pope (Elderberries) et Morgane Imbeaud ont assuré la section rythmique, je me disais bien que Clermont n’était pas loin. Armelle Pioline (Holden, Superbravo), Lonny et Auren sont conviées, ça ramène du beau et si la brillance de l’ouverture, nommée Las Vegas, tend pour moi trop à la folk, elle s’anime et se décore dans un sobre magnifique. D’abord je baille, ensuite j’insiste et prends bonne note de l’éclat d’ Une vie cool. Trop tranquille, mais chatoyant. Matt Low chante la vie, l’amour, perdu ou conquis, la peine et le bonheur, mais nous encourage au final à la béatitude. Autant qu’on le pourra, t’es bien marrant mon Matt mais merci de ton appui. Drôle de Ciel, pop-folk raffinée, pourrait nous y aider. Ses guitares à la quiétude animée scintillent. Le chant des Sirènes, pas plus nerveux mais tout aussi bien mis, m’ennuie et malgré ça reluit. Même verdict pour Visage Pâle, loin de l’être (pâle) et proche de l’être (humain). Enfin, il me semble.
Une Vie Cool, éponyme, sert un joli duo vocal. J’ai envie d’un bain, à l’instar de Matt. Dimanche matin y fout rien, peut-être se ressource t-il et comment lui donner tort? Il est affairé, il fait merveille(s) et optimise nos scènes. Moi le Sunday, c’est foot de filles. Et photo, du match vu. Trop poli, Une vie cool est grâce. Cri du Sang, pas sanguin, la perpétue. La pochette, au passage, est superbe. Vignette de campagne, tranches de vie de ma jeunesse. Insouciance, labeur fermier. Laisse Faire le Soleil, s’il daigne se pointer. Il est pas là pour tout le monde, pour certains la nuit se poursuit et n’en finit plus. Cocktail Molotov, ils n’en seront pas. Ou alors, pour s’oublier. Une vie cool, c’est pas pour eux mais ça pourrait les thérapir (je viens de l’inventer). C’est peut-être ça, la vertu de ce disque, en plus de sa joliesse assoupie. Loupilou ne la brusque pas, manquerait plus que ça! Loupilou est, visiblement, trop chou. Alors pas de quoi éructer, on lui prédit d’ailleurs une vie arc-en-ciel. Imagine un peu le programme…sur ce Les Dingues, aux petits sons célestes, se permet de bousculer la tranquillité trop récurrente d’Une vie cool, et j’ai pour ma part fini mon écrit.