Gratuite pour les abonnés -sachez que le fait est récurrent-, la date Lunaire de ce vendredi affichait trois noms. J’en vis deux, heure tardive oblige, après le traditionnel repas au RU perte d’émail en sus. Le vieux se désagrège, néanmoins il prend vaillamment la route de la Lune et après avoir décroché le pass photo à l’effigie de la salle, s’installe et commande deux rouges. Le procédé est tactique, il m’évite d’avoir à revenir plus tard. J’échange avec Nico, de Plaisir d’Offrir, qui porte le même t-shirt MegaSurf sublime que le mien. Il m’apprend que lui aussi vend ces bouts de tissu qui en live nous distinguent. Bon à savoir, pour cette vêture-là je peux continuer à me désargenter. Arrive l’heure de jouer, dans le Plaisir d’Offrir la paire nous régale de ses sillons indé dont « dépasserons », en ce qui me concerne plus directement, Red Axes et Vox Low. Ca vaut bien quelques trémoussements, d’un départ dansant les gars évoluent vers du plus dark et ça me va au teint autant qu’au goût. Nous partageons les mêmes, c’est dans le plaisir de recevoir que je vis cette ouverture locale qui fait du bien au bocal. Complices, les gars saluent et la foule est en joie, face au cœur de la main de Nico en signe de contentement.
Plaisir d’Offrir
Je me lève, m’étire. Changement de plateau, Antoine en remontant pèse sur mon épaule et dit « s’appuyer sur un vieux singe ». Ou vieux sage, bref j’en souris largement. The George Kaplan Conspiracy débute dans une trame presque « symphonique », avant de jouer de l’électro-pop trop convenue pour moi bien qu’assez « emmenante ». Le public lui s’en moque, il plébiscite sans plus attendre. Parfois, basse et guitare agrémentent le set, lui confèrent des abords plus pop-rock en phase avec les chants occasionnels. Air n’est pas loin, La femme d’argent sera d’ailleurs joué en toute fin de set. A l’écriture, présentement, je réécoute et me dis que tout compte fait, c’était pas si mal. J’escomptais du moins sage, du plus sauvage, mais malgré la frustration force est de reconnaitre qu’il y a là quelque chose. The George Kaplan Conspiracy rafle les suffrages, armé de titres à l’accroche visiblement décisive. Mélancolique ou plus enlevé, il quitte la scène repu de cris. Il me contraindra cet après-midi, resté sur ma faim, à aller quêter ses sons avant d’aller tâter ce soir, chez l’ami Julien, du Mars Red Sky dans un registre plus fidèle à mes sens.
The George Kaplan Conspiracy
Photos Will Dum, l’homme qui Part en Live…