SK 1 est bien d’chez nous, il nous revient Le couteau dans la poche. Pas là pour rigoler. Ses rimes s’aiguisent ironisent, se parent de notes jazzy darky. La société, à enfermer, en prend pour son grade. la route est longue, en guise d’amorce, se déploie dans la flemmardise. Waw, ça fait tellement longtemps….bref, les lyrics ont de la gouaille. Son flow pénètre les esprits, SK 1 depuis son Avant propos multiplie les sorties et devient notre cup of tea. Amer, il lance ses maux à la mer. soudain la joie, orné de voix soul fumeuses, de sonorités de l’ombre, se met en bière. C’est la vie, décrite sans tricherie. La vie tel un cri, la vie qui râpe et chante sa désillusion. Seb le fait bien, c’est chez lui un atout. la tête ailleurs, il est bien en vue. Accompagné par Dr Drelon au mix, Axel Walnut au master et Gotié Rivera à l’artwork, il est alors sans failles. Il jette son mal-être, celui-ci lui revient comme un boomerang. les idoles, alerte, image la perte. De soi, de l’autre, à coups de décors là aussi malins. Le couteau dans la poche peut dépayser, au gré de son errance, et c’est le cas ici. blessure de guerre pulse, file entre les balles, finit par les prendre. C’est d’la balle. Dans l’ornement, on dirait Lalalar. Si si frère. au bord de la falaise, SK 1 ondule et sème des graines malsaines, dont on s’éprend parce qu’elles sonnent et nous parlent. Elles le fertilisent.
je ne dors plus, quasi reggae de par ses notes répétées, valorise la poésie du gonze. A garder, à faire péter à volume éclaté, son opus louvoie. Entre les genres, enfin tu vois l’genre. un frisson le plonge, plus profond encore, dans l’abime des jours. SK 1 a du verbe, il bile la vie mais la sacre à chaque effort. un frisson se jazze, joliment. Pour un peu, il donnerait des frissons. le couteau dans la poche, éponyme, se le met sous la gorge. En solo il agonise, assailli. Il cherche son souffle. SK 1, lui, a trouvé la justesse. Il excelle, le trépidant comme un lapin trace tous azimuts comme l’animal sous les phares de ta Simca 1000. En plein dans le mille. En atelier d’écriture, SK 1 flinguerait. Il breake en dub psychotrope, lâche des rafales au bord de l’indus. Son bruit détruit, ses syllabes le surlignent. Cet aprèm c’est sur, à la Malle à Disques, je débourse dix balles pour Le couteau dans la poche, dans son CD de toute beauté. un mirage le termine, au terme des embûches, pour le parfaire et en faire, gerbé avec talent, un merveilleux support à nos ressentis les plus acrimonieux.