Trio bordelais, emmené par Eva Mad, Laurent Langlade et Manu Drg, GLIITCH fait ses débuts avec, enregistrée par Matthieu Courege dans son studio fétiche, une doublette de singles au rock tendu. Sa page Facebook mentionne « Experimental Jet Set, Trash and No Star« , ça rappelle de jolis souvenirs mais au delà du bruit à la Sonic Youth on perçoit la recherche d’un son personnel. La sortie l’expose, ici on couple des tons grungy à du lancinant menaçant (l’introductif DARK DANCER), on allie les vocaux entre homme et dame. Le premier nommé explose, l’éruption survient pour ensuite redescendre. Je pense à Drive Blind, ici, pour le rendu. Ecorché, Gliitch promet. La fin du morceau vire au bouillon noise, avant que tout ne prenne fin.
C’est ensuite ROCK’ON!, aux riffs Nirnavesques, sur chants wild, qui prend le contrôle. GLIITCH opte pour le boucan, le cri primaire mais bien empaqueté. Ses guitares sont en rupture, ses cadences changeantes et l’ensemble incite au reviens-y. Good news, quatre autres compositions sont prévues fin 2024; il va sans dire que ce SPLIT: DARK DANCER / ROCK ON! laisse présager d’un contenu au moins, si ce n’est plus persuasif encore, exécuté par ce groupe aquitain au jet initial réussi.