Edgär, d’Amiens, revient avec Will Dum sur son parcours et évoque la sortie proche d’Edgär is Dead, nouvel opus à la vigueur débridée…
1. Hello, compères amiénois ! Comment se porte Edgär, environs 10 ans (voire plus) après ses débuts ?
Hello hello, Edgär grandit ! Avec l’âge son discours s’affine. Et nous prenons toujours autant de plaisir à le faire exister.
2. Je me rappelle les lives à Abbeville (espace culturel Saint André) puis au Chaudron à Amiens, à l’époque où Edgär « naissait » ! Vous avez fait un sacré bout de chemin depuis, quel regard portez-vous sur ce parcours déjà long agrémenté, qui plus est, de plusieurs sorties discographiques ?
Je t’avoue que nous regardons toujours devant, il y a toujours une nouvelle échéance, un nouveau morceau, un nouveau projet… Et nous prenons trop peu le temps de regarder le chemin parcouru. Néanmoins, ce qui nous remplit de fierté, c’est notre évolution constante à chaque sortie, affinant notre identité artistique de manière toujours plus précise et authentique.
3. Un nouvel album, nommé « Edgär is dead », sort d’ailleurs le 1er mars. Je lui trouve une dynamique rock que n’avait pas le précédent, Secret, bien plus « climatique ». Qu’est-ce qui explique ce retour à l’impact des guitares ?
Juste une envie partagée de concrétiser l’album dont nous rêvions à l’adolescence. Nous aspirions à capturer l’énergie brute de nos performances live, celle que nous n’avons jamais abandonnée depuis nos premiers concerts à 15 ans, lorsque jouer dans les bars était à la mode.
4. Que cache d’ailleurs cet intitulé, Edgar is dead ? J’y vois une certaine forme d’ironie, un nouveau départ gorgé de ritournelles percutantes…
Absolument ! « Edgär is Dead » symbolise une véritable renaissance. L’album adopte un ton plus engagé que son prédécesseur, qui était davantage introspectif. Dans ce deuxième album, Edgär réagit, passe à l’action.
5. Que ressentez-vous, à quelques encablures de la parution d’ Edgär is Dead ? Comment vous-êtes vous atelés à sa conception ?
À la différence du précédent, cet album a été rapidement écrit et composé ! Avec une ligne directrice très claire. Dans quelques semaines, l’album sera disponible, et nous sommes extrêmement impatients de découvrir la réaction de notre public à l’écoute de tous les titres. Nous sommes incroyablement fiers de ce nouvel opus, qui reflète véritablement notre identité à tous les deux.
6. Au visionnage du clip de It ‘s gonna be allright, qui file le smile, j’ai l’impression que vous cherchez à éradiquer la mélancolie, les mauvais ressentis liés à notre époque, à grands coups de mélodies british bien ferventes. J’ai bon ? 🙂
Tu as tout compris ! L’idée était de poursuivre l’histoire du clip de « Time », qui se conclut sur une note dramatique avec la mort d’Edgär. Mais comme le suggère le titre du morceau : « Edgär is dead but It’s gonna be alright !« , toujours fidèles à notre thème de renaissance ! Et le côté good mood est bien présent, car comme tu l’exprimes, nous ne voulions pas céder à la mélancolie ambiante de notre époque. Ce titre s’y prête parfaitement.
Tu as mis le doigt dessus ! Le clip de ‘It’s gonna be allright‘ est une célébration de la résilience et de l’optimisme face aux défis de la vie. Nous voulions transmettre un message de positivité à travers une mélodie entraînante et des images rayonnantes. »
7. Il y a une quête de résilience chez Edgär, dirait-on. Est-ce en lien avec vos parcours de vie, sans vouloir faire mon Cyrulnik ? Vos mélodies, en tout cas, sortent le corps (et l’esprit) de sa
léthargie…et refilent l’envie irrépressible d’aller les gazouiller un peu partout…
Nos textes et nos mélodies sont le reflet de nos émotions les plus profondes, ce qui confère à chaque morceau une sincérité indéniable. C’est peut-être cela qui te procure cette sensation.
8. Que prévoyez-vous pour défendre la sortie d’ Edgar is Dead ? Y’aura t-il, que je puisse les cocher dans mon agenda, des dates locales ou régionales ?
Il y a une belle date à cocher dans l’agenda ! Le 25 janvier 2025 ! Après la réussite de notre date au Cirque Jules Verne en 2023, on revient chez nous, cette fois au Zénith d’Amiens !
Photos groupe : Laura Gilli/Nicolas Burlot