Sacrée bonne news que le retour sur support de Do Not Machine d’Angers, déjà passé à l’encrier ICI. Celebrations of the End, porteur d’une dizaine aux mélodies fuzzées comme il se doit, signe de suite un Feather aussi fin qu’épais, en spécialité maison qui ne trompera pas son homme. Le riff appuie, simple et étayant. Les chœurs décorent, assurant un digne départ. Lequel, appuyé par The second take et son rythme gicleur, vigoureux, gagne encore en séduction. Indé, heavy-pop à défaut, Do Not Machine franchit un cap avec la collection en présence. Insomnia, moins cadencé, la complète avec nuance, aériennement. Constellation suit, davantage rythmé, porteur de mélopées à la Do Not Machine. Le quatuor maîtrise, sans conteste possible, ce qu’il construit. Il aime le boucan, mais lui apporte un bel écrin.
Ainsi Portrait line, finaud, prend t-il des airs célestes, posés, qui font respirer l’ensemble et dans le même mouvement, le portent élégamment dans les cieux. Le panel évolue, Portrait remet de la turbulence dans le rendu mais celle-ci demeure bridée, atmosphérique, avant de se tendre plus franchement. La mélancolie préside, le groupe peut la rudoyer mais à l’arrivée, sa portée persiste. Ici il hausse le ton, bourru, ainsi que le tempo. On prend, ça va de soi. Glass kingdom, puissant, tourmente l’opus. Il dévaste, et confirme la bonne tenue de ce Celebrations of The End. Il breake, dansant.
On poursuit, pris dans l’élan. A shelter on demand se pointe, entre chant mélodique et contours au mitan du rugueux et de l’avenant. Le terme est plus que bon, Waterfalls le borde sur plus de huit minutes lors desquelles tons pop et galopades de bon aloi lui offrent une issue qualitative que ses sons répétés certifient. Celebrations of The End fait foi, joué avec adresse, avec ce qu’il faut de rudesse, et entérine la valeur d’un « orchestre » angevin à la fiabilité désormais totale.