C’est le batteur de Pogo Car Crash Control, ici il chante et cuisine une pop mélodique totalement enthousiasmante. Louis la Flemme, inspiré, rassemble cinq hymnes frais, jeunes, vivants, simples et immédiatement fatals. C’est Fauché qu’il débute, sur une tirée pop vivace aux synthés charmants et guitares tout autant. On chantera ses mots, il dira ses maux et son rendu est beau. Planisphère, tout aussi poppy, séduisant, s’habille de sons une nouvelle fois attirants. Ses guitares partent à l’attaque, ses textes sont de ceux qui s’appliquent à toi. A moi, à lui, à n’importe quel écoutant. EP d’ado, conseillé aux adultes, LÉSINIGHT polit ses mélodies.
Ainsi Rêve, appuyé, franc du collier, suinte lui aussi la life. Ses attentes, ses excès, ses espoirs, ses pulsions. Louis la Flemme écrit, sans pousser de cris. Ou si peu, enfin pas trop et parfois si. C’est sa plume qui en l’occurrence, traduit ses ressentis. Lésigny s’y écorne et l’éponyme Lésinight, parfait, parle teuf et live sans badauds. Trop bon. Amitié, assurance. Haine, pop ardente. Pour toujours. De manière sûre, l’ep fait son effet. Le singer, comme au sein de son groupe premier, affiche une facilité. A pondre du tube, à dégoter la ritournelle décisive, tantôt incisive.
Photos Sébastien Zimini
C’est J’adore te voir sourire et il le donne (le sourire), pétillant, rythmé et concluant, qui justement conclut. Tout s’enchaine sans la moindre imperfection, les amers constats de Louis la Flemme trouveront écho chez plus d’un quidam mais aussi chez les dames. LÉSINIGHT fait chanter, il sort chez AT(h)OME et y est chez lui, créditant un Louis la Flemme qui excelle et dans le créneau pop, souffle une première bougie qui de suite, attise l’envie d’en entendre plus.