Tout Debord, mené par Leonid Diaghilev, fut déjà distingué chez Muzzart. Il l’est à nouveau aujourd’hui, Pensées Noires le jour de Noël parce que la joie forcée de fin d’année, c’est pas ma came et au delà de tout ça, son contenu vaut de larges écoutes. Nichego ne budet sovsem, rythmé et jonché de guitares disonnantes, attrape le quidam. Mais avant lui le titre éponyme, cold-wave bien sûr, aura déjà planté sa tige. Mécanique, sans joie, doté de fulgurances acides, il s’impose de suite. Contrôle, après, livre des volutes étourdissantes. Tout Debord, à chaque support, tire le meilleur de son univers en noir de gris. Depuis un moment et comme ledit morceau l’insinue, il affiche de réelles aptitudes. Le Français lui sied, donnant du relief à ses histoires.
Regles de jeu, sur le second volet, se fait presque jour. Presque. Il est, en tout cas, plus « lumineux » si je puis dire. Tout Debord garantit la valeur, sur son Check-list (Je me sens) il reverse de la lave sonore sur sa création. C’est chez Detriti, comme usuellement, que sort son disque. Oups, sa casette plutôtn bien jolie, qui se termine sur l’élan de ce Balade spatial, haché, exempt de chant, comme pour retomber après une collection de compositions enlevées, glacées et de teneur tout bonnement irréprochable.