Ben voilà, manquait plus qu’ça! Wolf City et Laurent Santi, le premier se faisant tellement chier qu’il est obligé de faire de la zik pas comme les autres, le second pareil sauf qu’il l’édite et en K7 svp messieurs-dames, s’associent! Putain , j’y crois pas. Deux titres seulement, parce que bon, c’est pas des flèches de création non plus gros! Sauf que quand t’écoutes le bazar, y dure carrément 28 minutes. Quelle divine souffrance! Il m’arrive de penser à Virago, pour la noise, qui lirait un bouquin de poèmes. Ca commence par Face A, quel génie dans l’appellation!, qui sans se presser mais avec sûreté, laisse couler un torrent d’écorchures. Qu’il brise un peu parfois, pour laisser parler on ne sait qui. Ca se laisse goûter, c’est imagé et ça stimule les pensées. Y’a des sons à la Sonic Youth, bien sales. Le morceau breake quand les mots veulent dire. Nickel. Mais leur demandez rien d’autre, y seront grave emmerdés.
J’en peux plus, et voilà que Face B ouvre lui aussi son recueil maux-sons, armé des mêmes atouts. Musiques par Wolf City. Voix par Laurent Santi. Outch, j’avais zappé! C’est l’PDG qui égrène! Et l’aut’ zig qui joue, noisy, en bel écrin aux textes du gaillard des bas-fonds de Seillemar. Noël est là, s’il te reste de la caillasse tu peux toujours te payer l’objet. Il est Rather Ripped mais allez Goo, ses Dirty sounds te feront jouir Sister! Voilà une ruade, en mode early Sonic, qui bouscule la fausse quiétude. Puis une autre, rythmée, qui ponctue l’effort commun. Ah ouais trop booonn !!! Et puis voilà.