Après avoir Sauvé, enfin sauvé Laurent surtout, It It Anita fait Mouche. Et ouais couz, une fois d’plus! Power trio à c’t’heure, il volcanise 9 titres énervés du boulet, parfaitement représentés par un Crippling Guilt inaugural déjà bien pété. Riffeur, hautement énergétique, il se Beastie Boyse dans le ton, parfois. Alternent, voisines, complices, furie et dentelle enfin…dentelle sans ouate, on n’est pas chez n’importe qui ici! Disgrace, taillé dans la même pierre, défouraille sévère. Féroce, offensif, il fait péter la soupape. Tension au max, It It Anita débute victorieusement. Ca tombe bien, c’est ce que j’attends de lui. Jamais, au grand jamais il ne m’a désappointé. Loin s’en faut.
Don’t Bend (My Friend), subtilement écorché, annonce via ses mélodies salies un déphasage en règle. Kinda The Same syncope ses notes, puis vite, accélère comme un dément. Mouche (Liège) Bastonne (Liège), dans une course (cyclistes, si vous me lisez…) effrénée. Giving:Taking, au mitan du voyage, file d’ailleurs plein pot. Puis se hache, furieux, scandé. Il breake, doucereux. Bien joué les Belges! Psychorigid, d’un rap façon Ill Communication, fusionne allègrement. Il n’oublie pas, évidement, de tout envoyer valser. Ode To William Blake, dans la colère chantée, lui fait dignement suite. Ce Mouche, il faut le posséder. Impérativement. Ne le volez pas, il mérite l’achat!!! Ode To William Blake, sur ses quasi huit minutes, vous en récompensera.
En sa fin The World’s Last Cryptonaire, urgent et vitaminé, marie cris et mélodies. C’est maîtrisé, on pouvait s’en douter. Rien à jeter, tout à conserver. Mouche a du chien, le museau fin et l’aboiement facile. On s’en félicite, il a par ailleurs le bon goût de finir sa route en traçant un Lives remonté, frontal, qui de temps à autres se modère brièvement. Bougez pas, j’ai fini d’écrire mais je vais le réécouter et je vous conseille, que dis-je, je vous INTIME de m’imiter tout en déliant votre porte-monnaie…