Cette fois non, je n’adhérerai pas. Ou partiellement, très partiellement. J’aime, à bloc, Specific. Ses sorties, son esprit. Mais la pop de SARI, auparavant métal chez Necronomidol, m’ennuie…avant de parfois, au gré de certaines de ses sonorités, réattirer mon attention. C’est le cas au début, sur ce Paraiso qui groove et malgré sa finesse, se « guitarise » à bon escient et finit par toucher la cible. Avant que Milky Way, électro-pop bariolée à l’exotisme charmeur, me lasse par sa non-vigueur et me plaise par son voyage. Il arrive, ici, que je ne sache plus quoi penser. Ainoyurikago, subtil également, jazzy, me ramène à ce constat. J’entrevois, pourtant, des notes qui ont ce don pour l’accroche. Mais j’aimerais, ce Ending, qu’il durcisse le ton. Mawaru, oriental, s’en dispense. Je poursuis l’écoute, décidé à insister.
Alors Shitaku, spatial et virevoltant, me tiédit à son tour. Dans son créneau, reconnaissons-le, SARI s’illustre. Ce ne serait donc pas le mien, en dépit de ma curiosité pour tous types de formats musicaux. Tohiko, trop posé, s’entoure de sons en clair-obscur. Jeopardy prolonge un climat propre à l’opus, qui en fait l’unité mais dans le même temps, me pousse vers la sortie. A force d’auditions, peut-être, saisirai-je Ending. Mekakushi, de ses vagues douces, ne m’y aide pas. Dans son sillage Void, songeur et de sons par moments grinçants, insistants, ne me déplait pas. Au contraire.
Je suis désemparé, j’aurais voulu aimer mais sincère, je ne triche pas. Je réécouterai, jusqu’à peut-être abandonner. Tojikometa, sans m’ennuyer, accompagne agréablement le terme de mon investigation. Synthétique, à l’évidence trop pour ma poire, Ending fera la joie de bien d’autres. Je m’en retourne pour ma part, féru de sons déviants, à la pop-métal de Necronomidol qui elle, me capte de bout en bout et me chope l’oreille de par sa vigueur couplée à des mélodies valables.