Ultrazook, y sont trois. Trois à faire les cons, trois à déconner avec des synthés. Auvergnication, leur nouvelle barquette, les voit faire dans le guilleret trépidant, se foutre de la gueule des Red Hot (Rêve avec les Reds Hots), bricoler des ritournelles aux comportements changeants et à l’arrivée, se faire largement accepter. Enfin, si tu aimes le déréglé parce que chez eux, tout part de travers et dans la joyeuseté un brin tarée. Oui ben mais non, histoire de se marrer, sautille sur des textes absurdes. C’est la signature du trio, prompt à déchausser. A nous claquer, tordues, des trames où vocaux et étoffe déraillent de concert. Cet enfant-là, celui qu’ils n’auront pas, fait voleter les synthés. Ca pulse, c’est enfantin un peu, ça groove en revanche jusqu’au delà des âges. Refrain dingo, vaguelettes de délire, et c’est marre. Complètement plètement, joueur lui aussi, fait valser ses mélopées. Ultrazook, j’arrive pas à le décrire. Je préfère en rire, au pire l’écouter et là, enfin on dirait, ça se clarifie. C’est Ultrazook en fait! Salut!, de Ouaaais !! en sons foufous, te passe le bonjour. Rêve avec les Reds Hots, mentionné plus haut, est aussi Freaky que Styley. Ultrazook, c’est pas du zook. C’est pas du rock. C’est trois fois rien, ça s’emballe sans prévenir et pour divertir.
George Gallamus, défrusqué, ramène tout ce beau monde à la raison. Je déconne, s’agirait pas de faire dans le conventionnel. Ca serait plus eux, enfin tu vois un peu? Voilà des chants d’église (ou quelque chose comme ça…), putain mais quel bordel! Quand ça sera fini, tu le remettras. Pour l’instant L’aspi, noise au synthé (de manière EXTREMEMENT approximative, notez-le bien), gronde dans la bonne humeur. Agité, il vrille et frise le crash. J’ai l’impression, qui lui fait suite, fait impression. Facile. Les chants, encore, se croisent et partent en saucisse. D’Auvergne, bien entendu. Auvergnication, frère, chez la major pétée de thunes qu’a toujours été Dur et Doux. Oh, j’entends des…cuivres? Ils sont ivres, alors! Apocalyptic trobador, dernière poussée de folie créationnelle (écrit comme ça, ça fait « connaisseur »), en ruades de keyboards psyché-affolées, conclut en s’enhardissant, quasi kraut. Allo la terre ici Ultrazook, allo…? Déconnecté, Auvergnication déphase et captive, une fois dompté si cela se conçoit, par sa fantaisie porteuse et récurrente.