Paroles de gogols (enfin pas toujours, ça dit des choses tout d’même bon enfin tu sais l’punk, c’est niveau collège souvent!), chansons qui cartonnent et qui restent en tête. 5 titres qu’on se remet, parce qu’on a les a kiffés, dont ce Ripailles à Versailles et son « à bas la hiérarchie » qui lui me plait bien, moi le travailleur social. Je parle d’ Acid Gras, trio où braillent un mec et deux filles. Nichés dans le garage, bière fadasse en main, ils torchent un CD 1 (notez le génie dans l’intitulé) qu’Enculé.es (mais quelle distinction encore!) inaugure sous la minute, saturé, parti à l’assaut de nos résistances. 40 secondes, précisément, de bordel jouisseur. Alors que Catacombes, à sa suite et sous les décombres, riffe façon Bérus. Si si. Il offre, remarquable, une alliance des chants sans sagesse et, c’est ici récurrent, une énergie galvanisante. Et puis moi, t’manière, j’aime bien les filles zicos qui crient. Alors je suis preneur.
Avec Chiens d’la casse, d’une magnifique tempérance -enfin musicalement hein, parce que textuellement on est bien loin de se soumettre-, la marche se poursuit sans flancher. Acid Gras, d’ Onsenbalec (superbe localité de nos brillantes contrées, au houblon toute entière dédiée), nous cloue le bec avec son EP qui dézingue. J.C.V.D., ce gros bourrin, s’invite aux réjouissances. Lui aussi défouraille, ah bah j’aime! Les chants qui encore se mêlent, la tranchante vigueur du morceau. J’te dis pas en live, le bazar que ça doit être! Pour la peine, en fin d’article, je vous claque les dates.
Photos Lisa Ritaine.
Si t’as rien à faire, mais si VRAIMENT t’as rien à faire, alors azy gros, j’en fiche mon biffeton que ça te plaira. Avant ça attends un peu frère, Ripailles à Versailles t’ouvre les portes du château et ferme celles du CD. Des « lalalalalala » trop bons, un mitraillage en règle. Mots engagés, uppercuts en vente libre. Versailles se désembourgeoise, à grands coups de grattes et de pastis. A bas la hiérarchie camarade, bien fédérateur ce machin là! Ca glaviote sur la society, l’injustice en prend pour son grade et Acid Gras, du coup, gagne ses premiers galons avec cette série sans chichis ni manières.