Peu après la sortie de son troisième EP, intitulé Connection Loss, le groupe strasbourgeois répond, par le biais de son chanteur Théo, aux questions de Muzzart.
1) Hello boys ! Ce nom, Caesaria, est-ce une manière de vous voir « conquérants » ? 🙂
Salut ! Aucune idée mais si tu penses que c’est le cas, tant mieux !
2) Quand vous êtes-vous formés et qu’est-ce qui vous y a incités ?
On a grandi ensemble dans le 90 mais le projet est né il y a 4 ans, en venant à Strasbourg. On voulait créer une entité hybride entre l’énergie du rock et la frénésie de l’électro car on aime autant l’un que l’autre. Donc on s’est lancés là-dedans sans vraiment savoir ce qu’on faisait au départ.
3) À l’écoute, je vous trouve aussi pop que rock ou encore électro, les références fusent. Cependant, en êtes-vous déjà arrivés à un style personnel (ou, à l’inverse, encore influencé de façon perceptible) ?
Notre style, c’est ce qu’on appelle le « club rock ». On pousse le curseur de ce « club-rock » le plus loin possible. Donc certaines personnes vont nous dire qu’effectivement certains titres sont rock, d’autres techno, d’autre pop-rock, d’autres pop et tant mieux !
Nous, on a un dénominateur commun. Il faut que ça sonne club rock : que ça rentre par le pied, par la rythmique, que les chants soient rock, que les textures soient électro, et après tout le reste, on s’en fout où les gens ont décidé de nous ranger (car les gens adorent ranger les groupes dans des petites cases) : nous on prend.
4) Vous en êtes désormais à 3 EPs sur le plan discographique. Pas d’album dans le viseur ? Comment s’est déroulé l’enregistrement du petit dernier, Connection Loss ?
On ne se fait pas une fixette sur l’album. Si notre label nous dit qu’il faut en sortir un et qu’on en a envie, alors on le fera avec grand plaisir ! Pour le moment, on a décidé de pouvoir sortir rapidement des titres, sous le format d’EPs, et ça nous va !
On l’a enregistré entre Londres et Strasbourg, avec deux réals qu’on adore : Christophe Pulon et Brett Shaw !
5) Rolling Stone vous a récemment distingués, ce type d’honneur doit être sacrément motivant ?
Ouais, carrément ça fait hyper plaisir ! Tout comme répondre aux interviews de Muzzart aussi héhé, c’est toujours gratifiant de pouvoir parler de la musique que tu fais.
6) Que pensez-vous de l’accompagnement proposé, de nos jours, aux jeunes groupes comme le vôtre ? Que vous permet-il ?
C’est une question tricky car chaque groupe a son propre accompagnement et donc sa propre réponse. Nous, aujourd’hui, on a la chance de travailler avec des personnes en qui on a confiance, qui sont sur la même longueur d’ondes que nous et avec qui, humainement, c’est le feu. Et ça nous va très bien.
7) Le pays commençant tout juste à « revivre », qu’entrevoyez-vous à court terme pour le groupe ?
On aimerait plus que tout au monde aller jouer ! Toute la tournée a été annulée mais de nouvelles opportunités de live se débloquent, ça redonne un peu d’espoir. On a vraiment hâte de reprendre la route. Et puis, aller boire quelques pintes en terrasse est un vrai objectif à court terme aussi.
Photo avatar: Arnaud Ben Johnson Moser