Lyonnais, Yeast est déjà porteur de 2 Ep’s, auxquels il donne une digne suite avec les cinq réalisations de ce Dust of light électro-pop à la fois rêveur, saccadé, pop et funky, rock et électroïde. Closer, funk dans ses guitares, pop dans son chant, avec ce je ne sais quoi d’aérien se voulant enlevé, ses synthés en ornement, se montrant plaisant pour lancer les quatre gars du Rhône de belle manière. Alors que Walls, poppisant et gentiment griffu, fait valoir à son tour ses airs qui incitent à la danse. Yeast, s’il souhaite faire onduler les bassins, réussit dans son entreprise. Sans innover outre-mesure, il fait le « taf » avec aplomb.
Reveries, bien nommé, est lui plutôt léger. Mais passé sa première minute, il s’emballe et fait lui aussi danser. Yeast parvient à un bon dosage, il lui manque peut-être un peu plus de rudesse rock mais en tous les cas, ses morceaux sont bons. Cold lives réinstaure le côté songeur de la voix, une douceur assez animée pour qu’on lui accorde notre écoute.
L’EP touche alors à sa fin, We are the same et ses atours funky-pop assurant cette terminaison sans faiblesses en se dotant de guitares qui louchent vers le rock, à l’attitude…funky, on ne s’en étonnera pas. Bel effort.