Parisien, Falaises sort avec ce They are here son premier EP, presque un album au vu de ses huit titres. Ces derniers, dans une dynamique à la fois pop-rock et électro-pop, présentant un groupe déjà prometteur. Et plutôt enlevé, comme le démontre Boy qui charbonne allègrement sur une dynamique plutôt enlevée.
On est sur les bons rails, des motifs synthétiques sans surcharge agrémentent les morceaux. Inherent voice, lui aussi vif, validant la bonne impression due à l’amorce. Falaises a de plus le mérite de faire dans une simplicité qui l’honore, d’user d’un chant féminin qui séduit tout en ayant du caractère. A l’image de Daylight dreamer, électro-pop de la même étoffe alerte. Suivi par Twilight splendor, qui baisse la cadence pour se faire plus aérien. Ceci sans écorcher le rendu, étayé par des sons bien imaginés.
Arrive alors un They are here éponyme, aux contours cold, qui marie dans le même temps pop et rock avec succès. On reste donc sur un échelon élevé, teinté d’une belle énergie. Hush, ensuite, maintenant l’accroche, et la vigueur, sans jamais trop en faire. L’EP/album ne se fera réellement « psyché » que sur Drinkin hell, mais en se dotant d’un arrière-plan envoûtant. Avant que la « long version » de Boy n’en remette une louche au rayon plaisir des gambettes, consacrant une découverte dont le nom ne l’empêche pas de rester en constant équilibre, et dans la qualité, sur ce bel objet.