Guitariste de The Cubical (garage-blues « from Liverpool »), Alex Gavaghan avait déjà créé la surprise en solo avec Binman of love (2015), déjà sorti chez les surprenants Freaksville.
Avec Wool behaviour, où le « band » The Boss Jockeys l’épaule sans lui pleurer sur l’épaule, il réussit à nouveau. Cuivré avec énergie (Flemish girl), qu’il fasse garage (Black and white dress, premier titre déjà attachant, suivi d’un Give your love to me aux choeurs poppy) ou plus « sirupeux », Gavaghan étincèle, suivant une méthode aux doux airs rétro. Couldn’t keep my big mouth confronte énergie et élégance « de l’époque », No one in my heart pose le jeu et impose sa prestance. La la la Lucy swingue, la brillance des morceaux évoquera notre Gaspard Royant national.
C’est dire, au vu de ce rapprochement, si le contenu est bon! Et il le restera, Waiting for yer fanny démontrant du peps et un dénuement qui lui sied à merveille.
Ce n’est pas fini, Colour in the morning se rapproche du rock’n’roll, toujours sur des airs « anciens » fougueux-stylés du plus bel effet. Do you see what I see est plus mesuré, tout aussi racé. Over the overflow, rock, mettant un terme imparable à ce Wool behaviour pétri de classe, aux fréquents clin d’oeil à des époques révolues mais qui, ici, trouvent le plus beau des hommages.