Composé essentiellement d’ex-membres de The Fall, dont Brix Smith et son chant guerrier ou sucré (Hotel bloedel), Brix & the Extricated est basé à Londres et Manchester.
Avec ce Part II, le groupe fait dans un rock riffeur, tendu dès l’ouverture avec Pnuematic violet, agrémenté de choeurs, comme sur le non moins concluant Damned for eternity. Le contenu est souvent up-tempo (Feeling numb), Something to lose se fait grungy et vient compléter efficacement un opus solide et de bonne facture. Soulignons au passage que Brix & the Extricated est constitué de vieux briscards, capables bien entendu du meilleur et n’ayant rien à envier aux plus jeunes.
Ils nous réjouissent donc sur onze chansons, font dans le format pop avec Moonrise kingdom avec succès. Teflon groove et use de ces mêmes velléités pop mais en y greffant des coups de sang noisy. Les Anglais varient l’ouvrage, s’en tenant toutefois de façon dominante à un rock percutant. C’est le cas avec Valentino, puis L.A., déjà trouvable sur This nation’s saving grace de The Fall, s’invite aux festivités. Il va sans dire que le morceau est de taille et la qualité demeurera ensuite. Hollywood, soutenu et poppy-griffu, venant conclure un ensemble très recommandable.