Auteur, compositeur et interprète parisien de naissance, Aliocha s’inspire de folk, de grunge 90’s, de rock et d’americana. Sa rencontre avec un Jean Leloup qu’il admire, en 2012, constitue un virage décisif et dès lors, l’artiste pluriel qu’est Aliocha produit, crée.
S’ensuit ce Sorry eyes porteur de cinq titres dont la plupart se veulent folk, de façon dénudée (Sarah, Flash in the pan) et plutôt probante, plus loin dans une vivacité plus affirmée par le biais du chant et du jeu de guitare, pur mais animé (Into the wild). L’amorce, plus piquante, tenant en un Sorry eyes éponyme pop-rock racé et acidulé, de choix. Le rendu est donc bon, dommage toutefois que l’option folk « sage » prévale. Let me laugh, qui clôt les débats, est aussi dépouillé, voix et piano y ont la part belle et valident les bonnes sensations suscitées par l’ouvrage. En même temps que demeure le regret d’une attitude encore prudente en dépit de la fiabilité des compositions.