« Dès le titre, qui est aussi celui de la première plage, on devine que quelque chose a assombri le ciel habituellement radieux de The Leisure Society. Cet « art de tenir bon » est celui que Nick Hemming et son petit orchestre effervescent ont dû improviser, paraît-il, après avoir été touchés par la maladie d’un proche. Du coup, ce quatrième album d’une discographie jusqu’ici sans nuage se voile discrètement d’un léger drapé bleuté, qui n’affecte en rien l’élégance naturelle de leur style, salué à juste titre par l’expert universel qu’est Ray Davies des Kinks.Leurs cuivres, par exemple, expirent une tristesse néo-orléanaise quand autrefois ils étaient la pétulance même. Les mélodies, toujours précieuses et complexes, s’étirent également un peu plus, comme dilatées par l’anxiété et, s’il n’était la voix réconfortante de Hemming, ce digne descendant des Davies/McAloon, on chialerait volontiers de concert avec eux. Reste qu’en surface, avec ces mille bourgeons d’arrangements, ces fluides qui se répandent comme depuis une fontaine de jouvence, l’art méticuleux pratiqué par cette Société des loisirs reste un idéal compagnon de printemps »
MONTCLAIR (FR)
« Pascale et Stéphane, déjà membres de groupes chacun de leur côté (Watoo Watoo et Photon pour elle, Gordon pour lui), ont tout récemment eu envie de continuer à creuser le sillon de la pop ensemble, en créant MONTCLAIR. On peut supposer un attrait commun pour le New Jersey et New York, ce qui est certes un point de départ , mais c’est autour des mélodies veloutées , sensibles ou énergiques et de textes souvent emprunts d’une certaine mélancolie qu’ils se retrouvent . On peut citer pelle mêle et sans exhaustivité dans leurs influences, The Smiths, Belle and Sebastian, Aztec Camera ou le Style Council. La formule, légère et minimaliste est un duo avec Pascale au chant et Stéphane à la guitare et au chant.
D’ici la fin de l’été, MONTCLAIR aura enregistré son 1er E.P 4 titres et enchainera dès octobre avec ses premiers concerts à Bordeaux. »