1. Votre style est qualifié de blues hip-hop, d’où vient cette orientation? Le fait de provenir de Toulouse, ville plutôt festive, a-t-il eu une certaine influence?
Slim: Le Blueshiphop est né de la rencontre entre Antibiotik et moi, respectivement Bluesman et MC. L’idée était de respecter nos univers (et nos égos !) et de créer ensemble. Toulouse a permis cette rencontre à une époque où faire de la musique tard et saouls étaient encore possible. Je rigole à moitié.
2. Vous êtes visiblement dopés à la scène, que vous apporte t-elle? Qu’attendez-vous des festivals à venir?
Slim: La scène n’a pas d’intérêt sans un public pour partager. Je n’ai jamais été un grand orateur derrière le mic mais je donne autrement et j’aime qu’on me le rende. Je n’attends rien des concerts en général, je ne vais même pas écouter les groupes qui partagent l’affiche au préalable. J’aime découvrir en sortant du camion.
3. Vous défendrez d’ailleurs sur les planches votre petit dernier, tout récent puisque datant du 24 juin. Quel est votre ressenti quelques semaines après sa sortie?Slim: Le deuxième, c’est toujours celui de la maturité ou celui du crash ! On est loin du crash donc peut être que…
C’est génial d’en discuter avec les gens, après les concerts ou sur internet, et puis avec les proches aussi. Il ne fait pas l’unanimité. Et c’est très bien comme ça.
4. Vous serez de toute évidence sur la route au moment de répondre à ces quelques questions, comment vivez vous ces moments et ne courez-vous pas le risque d’une certaine tension?Slim: Pourquoi donc ? Les tensions ne servent à rien sinon envenimer les tensions. Parler, gueuler, râler, s’excuser….en rire. Plus de tensions.
Antibio : Tout à fait, à partir du moment ou nous vivons pratiquement tous les jours les uns sur les autres des tensions peuvent se créer, mais, comme dans un couple il faut savoir parler pour percer les abcès.
5. Dans votre ville, existe t-il des formations dont vous vous sentez proches, tant humainement que dans l’esprit développé?Antibio : A Toulouse y’a beaucoup de musiciens, de formations dans tous les styles. C’est difficile de faire un choix! Selon moi, Toulouse est une terre de boeufs, de rencontre, d’échange. Il y a peu de villes en France ou le melting pot est si important, on vient de là, la daurade, les scènes ouvertes…
A l’aube d’une apparition scénique à Rock en Stock, et dans le cadre d’une tournée-marathon qui s’annonce animée, questions à la clique sudiste qui monte….
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