Le pari du vendredi inaugural? Définitivement gagné, la seconde édition de ce « covers Friday » ayant eu un succès conséquent dans sa fréquentation, animée qu’elle fut par LZ 129 (reprises de Led Zep’) ou encore Pink Frog qui, lui, mit Pink Floyd à l’honneur.
Voilà pour une première soirée dont l’écho était encore dans toutes les bouches le samedi. Et ledit jour, me direz-vous? Eh bien nulle crainte à avoir; avec une telle diversité, un espace aussi ressourçant et ses deux scènes, et en plus de ça deux concerts-choc magistraux (les locaux DSC, toujours et une fois de plus énormes sur les planches, puis le rock français puissant et lettré de Luke, vedette du soir), le R4 « from Revelles » a une fois de plus raflé la mise.
Entre le soft et le bourru, le festif (Hasta siempre), le poppy charmeur (Honey me mine), le one man band rugueux (Stick in the mud), le stoner du cru (The Knuckleheads) le rock british (Watson Klub), le rock teinté d’electro (Ginger) ou de fusion (Wasabi) ou encore le rock’n’roll bouillonnant de Miss America avec sa touche bienvenue de féminité, il y a dans la prog’ du R4 de quoi réjouir tout le monde. Ce fut donc chose faite et sans nommer toutes les formations, les choix de la R4 team s’avèrent justes et porteurs. A nouveau. Au delà de la pluralité musicale, c’est l’ambiance qu’il faut saluer, la capacité du festival à fédérer, à générer l’échange et la félicité. Le tout au son de pas moins de dix-sept groupes balayant tout le panel des musiques actuelles. C’est tout et c’est déjà beaucoup et parmi nous qui en fûmes, parions que pas un n’envisage de zapper le rendez-vous samarien de l’année 2017 tant celui-ci attire, d’une façon de plus en plus marquée, les coeurs et les corps.
Photos William Dumont