Trio toulousain (2 mecs/1 fille), Dancers in red fait dans une power-pop qu’on rapproche de Ash ou des Subways.
A l’écoute de ce second EP, Move & sting, il y a effectivement de ça et sur trois morceaux aux airs de reviens-y, le groupe fait étalage de sa capacité à faire parler la poudre (Strobe moonlight en ouverture), en riffant sec mais dans la mélodie, dans la mélancolie aussi avec l’amorce de Shy boy, second morceau qui ensuite s’emballe. On parvient presque, en effet, à l’impact du groupe irlandais mené par Tim Wheeler. On danse dans le rouge, le registre est tendu, les chansons convaincantes en dépit d’un format EP un peu frustrant.
C’est Velours, ultime essai plus modéré, plus leste aussi, qui met fin à ce disque prometteur qu’on espère suivi, dans un avenir proche, d’un support plus étendu.