Duo de Montréal unissant Camille Poliquin et Laurence Lafond-Beaulne, Milk & Bone joue une pop electro céleste et envoûtante, intense (New York) et/ou céleste, qui le met en valeur sur ce premier album court mais à prendre en compte.
Voix claires, amples aussi, et nappes synthétiques sobres se donnent le change, dans la quiétude (X), en s’envolant et en usant de motifs discrets mais qui imposent leur texture (Elephant). On se prend au jeu des voix comme des sonorités, on se laisse bercer par les ritournelles apaisantes des deux canadiennes auxquelles il ne faut que peu de choses pour attirer l’oreille. Des cadences lascives jalonnent leur cheminement, prudent mais convaincant, qui à l’occasion se fait un peu plus « vif » (Coconut water).
Enfin, Watch suit cette même alliance chant-claviers, ce rythme lent et dansant, enrobé de sons légers et répétés, pour confirmer la bonne impression de départ et la patte, doucereuse, de Milk & Bone.