Venu de Caroline du Nord, Jon Lindsay sort son troisième album studio, Cities & schools. Fort de onze titres, celui-ci parvient à approcher l’excellence mélodique d’un Weezer (When they broke the world) ou d’un Fountains of Wayne (Lifer), dans un créneau power-pop plutôt mélodique mais bourré d’entrain.
En faisant simple donc, avec pour base un All them houses qui fait déjà sautiller, le prolifique Américain est à son avantage. Il freine sur Better never avant de, sur ce même morceau, reprendre une trame pop vivace qui animera aussi Hugo, chanson suivante elle aussi accomplie. On prend un vif plaisir, presque jubilatoire, à l’écoute. Bien que légèrement plus modéré, A couple more boats maintient le niveau et on attaque alors le dernière ligne droite, plus groovy (Jonny outta kontrol) tout en gardant son impact sonore.
C’est de la belle ouvrage, Little queen drum machine et ses claviers en étoffe en valide la pertinence et si l’affaire trouve sa fin avec un Could be worse moins trépidant bien que valeureux, voilà le type de disque qu’on jouera, au vu de ce qu’il renvoie, de façon répétée.