Dernière date « Lunaire » de la saison, et toujours pas de déception, loin s’en faut, avec pour débuter le trio franco-écossais Maestro, au post-punk mâtiné d’electro -rêveuse ou rageuse-, génial. Chanteur « scottish » fou et charismatique aux airs de Baxter Dury, batteur-pieuvre issu entre autres de chez Oh La La! et claviériste aux nappes captivantes, il n’en faut pas plus pour imposer une première partie d’énorme qualité et, qui plus est, trépidante, groovante et sonique.
Ainsi et bien vite, on ondule au rythme souvent appuyé de Maestro, à ses sons spatiaux ou stridents et à la douce folie d’un Martin Kerr à l’indéniable présence.
La Lune remplit donc, une fois encore, sa mission première; surprendre, permettre la découverte et ce, dès l’ouverture. Ca se fera presque même, ce soir, au détriment d’une tête d’affiche pourtant intéressante. La Mverte, en solo, assurant une electro-pop instrumentale parfois, chantée -de façon gutturale et cela fait son effet- à d’autres moments, un peu linéaire mais en tous les cas entraînante, truffée, elle aussi, de sons bien trouvés. Un set de qualité, pour sûr, en dépit de son uniformité. S’ensuit donc une nouvelle date qui fera date, à l’issue d’un trimestre riche en trouvailles « maison ».
Photos William Dumont.